Revue de la presse malienne du 13 juin

Afriquinfos Editeur
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L’Essor

Le convoi humanitaire en direction du Septentrion a effectué sa première escale à Sévaré. Contrairement au programme, cet arrêt durera trois nuits parce que les camions remorques chargés de vivres et de divers autres produits ont connu des pannes en casacade entre Bamako et Sévaré. Cette série de pépins n'est nullement imputable à l'état de la route mais à celui des véhicules loués. Le temps perdu lors de la première escale aura inévitablement des répercussions sur le séjour de la caravane dont la durée prévue est de huit jours. Le plus étonnant est que ce problème de véhicule a été signalé depuis la précédente mission dans les trois rapports déposés par le Haut conseil islamique du Mali (HCIM), le Collectif Cri du Coeur pour le Nord, le COREN auprès de la Direction nationale du développement social et de l'économie solidaire. Pour éviter de revivre les ennuis mécaniques du premier voyage, les délégués du HCIM ont remonté le problème jusqu'à la Primature. Hélas, sur le terrain, l'on constate que ces précautions n'ont servi à rien. Samedi matin, après la cérémonie de lancement du départ du convoi humanitaire en présence du ministre de l'Action humanitaire, de la Solidarité et des Personnes âgées, le Dr Mamadou Sidibé, les camions, au lieu de prendre la route, sont rentrés au garage pour des réparations.

L ' Indépendant

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La première chambre correctionnelle du tribunal de la commune III du district de Bamako, présidée par Karamoko Diakité, a, dans son audience d'hier mardi 12 juin, ordonné la remise en liberté des personnes placées sous mandat de dépôt pour "troubles à l'ordre public" depuis le 28 mai dernier. Malgré l'opposition du ministère public représenté par Sarambé Coulibaly, le tribunal a ordénné la remise en liberté sous la garantie du payement d'une caution de 500 000 FCFA par prévenu. En réaction à cette décision du tribunal, le ministère public a interjeté appel manifestant son opposition catégorique à l'élargissement de Boubacar Boré, Yacouba Niaré et Mamadou Sangéré de yèrè Wolo Ton. Les détenus restent donc en prison. On comprend alors que ce dossier très sensible est fortement soumis à des pressions diverses. En effet, c'est sous une très forte présence de la gendarmerie nationale que s'est ouverte l'audience d'hier mardi 12 juin au tribunal de première instance de la CIII. Les travaux étaient dirigés par Karamoko Diakité. Le banc du ministère public était occupé par Sarambé Colibaly. Les prévenus avaient pour la circonstance mobilisée un pool d'avocats. Au nombre desquels Maitres Harouna Kéita et Mariam Diawara. Après des discussions âprement menées le tribunal a décidé de la remise en liberté provisoire sous la garantie du payement d'une caution de 500 000 FCFA par prévenu. Une décision aussitôt rejetée par le ministère public arguant que ces personnes ne peuvent être libérées de cette façon.

Le Républicain

Dans une déclaration en date du 9 juillet 2012, le Collectif des maliens de la diaspora s’élève contre le fait qu’une délégation du MNLA ait été reçue le 09 juin 2012 par M. Blaise Compaorè, Président du Burkina Faso, médiateur de la CEDEAO dans la crise que traverse actuellement le Mali. "C’est avec gravité que le Collectif des Maliens de la Diaspora a appris qu’une délégation du MNLA a été reçue ce jour 09 juin 2012 par M. Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso, médiateur de la CEDEAO dans la crise que traverse actuellement notre pays", a indiqué la déclaration. Le Collectif des maliens de la diaspora est convaincu que "le MNLA n’est rien d’autre qu’une organisation criminelle tout comme les autres factions armées qui sèment la terreur et la désolation depuis janvier 2012 dans les régions nord du Mali". Pour cela, il pense que lui accorder un tel honneur avant qu’il ne renonce à ses revendications séparatistes, revient à cautionner ses actes criminels (viols, pillages, tueries, sécession) et à l’encourager dans sa barbarie d’un autre âge contre les populations des zones occupées. "La place des membres du MNLA est au tribunal qui les enverra sans doute en prison", soutient le Collectif des maliens de la diaspora. Avant de réaffirmer l’illégitimité du MNLA dans la mesure où ni les touaregs, ni les populations majoritaires du Nord du Mali ne s’y reconnaissent.