Revue de la presse malienne

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L'Essor

Le ministère des Affaires étrangères a organisé mardi à l'hôtel Salam un déjeuner d'adieu en honneur des ambassadeurs d'Allemagne, Karl Flittner, et du Canada, Mme Virgine Saint-Louis, en fin de mission dans notre pays au terme d'un séjour de quatre ans. La cérémonie présidée par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Sadio Lamine Sow, s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, de plusieurs diplomates et représentants d'organisations internationales dans notre pays, ainsi que du personnel de ces ambassades. Sadio Lamine Sow a salué, à cette occasion, les liens d'amitié et de coopération qui existent entre le Mali et l'Allemagne d'une part, et d'autre part, entre notre pays et le Canada. S'adressant à l'ambassadeur d'Allemagne, le ministre Sow a évoqué le souvenir des bonnes relations entre nos pays, marquées depuis toujours du sceau de l'excellence. L'Allemagne, a-t-il rappelé, a été le premier Etat à reconnaître la jeune République du Mali à ses premières heures d'indépendance. Selon Sadio Lamine Sow, ces relations de coopération, sous-tendues par une volonté politique ferme de partage et d'échanges, se sont développées et renforcées grâce à la concertation et au dialogue.

  L 'Indépendant

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 Pour la 6ème vice-présidente de l'Alliance pour la démocratie au Mali-parti africain pour la solidarité et la justice (Adéma-PASJ) et présidente du mouvement national des femmes du parti, Mme Konté Fatoumata Doumbia, le récent avis de la Cour constitutionnelle annonçant que le poste de président de l'Assemblée nationale n'est pas vacant laisse les uns et les autres sur leur soif. Dioncounda Traoré conserve-t-il son poste de président de l'Hémicycle ou Younoussi Touré est-il le nouvel occupant du perchoir ? Si le statu quo demeure, comment va se passer le renouvellement du bureau de l'institution en octobre prochain ? Saisis pour avis par le premier vice-président de l’institution législative, les neuf sages de la haute juridiction en matière constitutionnelle affirmaient, le 8 juin 2012, qu'"il n'appartient pas au bureau de l'Assemblée nationale d'apprécier la vacance ou l'empêchement définitif de la présidence de l'Assemblée nationale". Pour la Cour, les dispositions de l'article 17 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale ne s'appliquent pas au cas de l'article 36 de la Constitution relatif aux fonctions de président de la République. Bref, la Cour constitutionnelle a affirmé que le poste de président de l'Assemblée nationale n'est pas vacant en précisant toutefois que son avis ne se substitue pas au constat de vacance décrété par le Bureau de l'Hémicycle. C'est ce qui fait dire à la vice-présidente de l'Adéma que l'avis de la Cour laisse un goût d'inachevé.

  Le Républicain

 Furieux des exactions commises par le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (Mnla) le mardi dernier dans la ville de Gao, un collectif des jeunes ressortissants du nord dénommé "Resistance populaire des jeunes du nord contre l'Azawad" a observé un sit-in spontané le mercredi 27 juin 2012 au monument de la paix de Bamako. Le but de ce sit-in est d'interpeller le gouvernement à réagir vigoureusement contre les assaillants. Hier mercredi, dans la matinée, le monument de la paix de Bamako a été assiégé par un collectif des jeunes ressortissants du nord dénommé "Resistance populaire des jeunes du nord contre l'Azawad". Plus d'une centaine de personnes ont pris part à ce sit-in pour montrer leur indignation face aux exactions commises par les groupes armés dans les régions nord du Mali. Sur les banderoles, on pouvait lire : "Pour la libération du territoire national occupé par les rebelles", "Libérer le nord, trop c'est trop", "Mandé Kanté blessé : 21 ans, 4ème quartier Gao". Les manifestants évoquaient des slogans tels que : "l'armée au nord", "La guerre au nord", "Libérer le nord". Parmi les manifestants, l'on retient Papa S Maïga, l'un des leaders du regroupement, Abdoulaye Touré, membre du regroupement. Selon Papa S. Maïga, ce sit-in est une manifestation de colère de la jeunesse du nord vivant au sud particulièrement à Bamako à travers le mouvement appelé "la Résistance populaire contre l'Azawad". "Ce qui s'est passé à Gao le mardi dernier n'a pas été un plaisir, ça ne pouvait pas nous laisser indifférent de rester croiser les bras comme le gouvernement le fait", a-t-il dit.