Revue de la presse malienne du 8 mai

Afriquinfos Editeur
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L' Essor

La décision du gouvernement de suspendre les activités scolaires et universitaires à Bamako fait suite à des événements survenus au débus de la semaine dernière. Dans les établissements et autres structures scolaires et universitaire, le climat était plutôt calme hier. Les quelques rares élèves et étudiants que nous avons croisés dans certains établissements, ne cachaient pas leur mécontentement. Il faut dire que cette suspension n'est pas du goût de certains élèves et étudiants qui pensent qu'elle ne fait que perturber davantage l'année scolaire et universitaire. "je pense que cette suspension des cours n'est pas une bonne chose. Nous avons déjà assez perdu de temps. Mais si c'est pour la sécurité, je l'admettrai. Mais encore faudrait-il que cela ne perdure pas", confie Oumar, un étudiant de la Faculté des sciences et techniques (FAST). Sous l'Acropole de la FAST hier, des étudiants tuaient le temps en jouant à la belotte ou en discutant chaudement sur la crise que les étudiants semblent désoeuvrés, certains professeurs, eux sont occupés par le travail administratif et la recherche.

L ' Indépendant

L' Union des mouvements et alliances pour le Mali (UMAM), qui était une association à sa création l' année dernière, à la suite d' une dissension au sein du parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), a fini par se transformer en parti politique. Le récépissé de cette nouvelle formation politique qui veut porter son président, Jeamille Bittar, précédemment 1er vice-président du PDES, au pouvoir, a été délivré le vendredi 27 avril 2012. Le premier vice-président de la jeune formation politique n' est autre que l' actuel président du Conseil économique, social et culturel, non moins président de la Chambre de commerce et d' industrie du Mali, Jeamille Bittar. L' UMAM se veut le défenseur d' une autre façon de faire la politique et la promotion des jeunes à différents postes de responsabilité.Suite au coup d' Etat du 22 mars 2012 : Amadou Koïta n' a toujours pas retrouvé sa 4×4 enlevée C' est dans la nuit du 22 mars 2012, à la faveur des événements qui ont conduit à la chute du régime du président Amadou Toumani Touré que plusieurs véhicules ont été arrachés à leurs propriétaires, d' autres enlevés des parkings. C' est au moment de l' interpellation de Jeamille Bittar à son  domicile, cette nuit-là que le véhicule 4×4 V6 couleur vert sombre, immatriculée AE-5133-MD a été emporté. Depuis, tous les efforts pour retrouver ce véhicule sont restés vains.

Le Républicain

Kidal, ce weekend, était sur répondeur. Déjà, il n' y reste plus grand monde depuis qu' il est devenu plus clair pour tout l' Adrar qu' Ansardine est la cagoule que porte Aqmi. "Tous ceux qui peuvent quitter la ville partent, laissant seuls des éleveurs qui ne savent pas où aller avec leurs animaux", se lamente un résident sur le départ lui aussi, vers des destinations moins troublées. "Algérie ou Niger" précise t-il. Quant aux notables de la ville, ils étaient eux aussi "hors réseau". Selon des informations concordantes, les Intallah, -chefs traditionnels de l' Adrar- et les représentants politiques d' Ansardine et du Mnla se réunissaient, depuis mercredi 2 mai, à quelques kilomètres de Kidal pour régler définitivement, ce que notre source appelle "le problème Aqmi".