Revue de presse panafricaine de l’actualité en ce début de semaine

Afriquinfos Editeur
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Khartoum (© 2023 Afriquinfos)- Les médias africains ce lundi 17 avril, traite essentiellement de l’actualité politique en partant de nombreux sujets parmi lesquels le procès en appel de l’opposant Ousmane Sonko qui s’ouvre le même jour, à Dakar, les reprises des tensions au Soudan et le fameux divorce de l’international marocain Achraf Hakimi.

Des dizaines de morts et de blessés face aux escalades de tensions au Soudan

Au moins 97 civils sont morts et 365 ont été blessés dans les combats en cours au Soudan, avec des affrontements entre les paramilitaires et l’armée régulière. Depuis le samedi 15 avril, la capitale Khartoum et plusieurs villes du pays sont le théâtre des affrontements qui opposent l’armée régulière aux ex-miliciens de la guerre du Darfour, devenus supplétifs officiels de l’armée, écrit RFI Afrique.

Le Pape inquiet de l’intensification des violences au Soudan

« Après la prière mariale du Regina caeli, ce dimanche 16 avril, le Saint-Père a exprimé sa proximité au peuple soudanais. Alors que les affrontements entre militaires et paramilitaires s’intensifient dans la capitale Khartoum, faisant des dizaines de morts, François invite à prier pour que les armes s’arrêtent et cèdent la place au dialogue », écrit pour sa part le site Vatican News.

Soudan: Washington et Londres appellent à la « cessation immédiate » des violences

« Les chefs de la diplomatie américaine et britannique, réunis au Japon pour un sommet du G7, ont appelé lundi à la « cessation immédiate » des violences au Soudan, où des affrontements entre groupes paramilitaires et armée régulière ont fait près de 100 morts », écrit VOAfrique.

Selon des propos d’Anthony Blinken, secrétaire d’Etat américain cité par l’AFP « Il y a une forte inquiétude partagée au sujet des combats, de la violence qui sévit au Soudan, de la menace que cela représente pour les civils, pour la nation soudanaise et même potentiellement pour la région. »

Face à la situation au Soudan, le Président de la Commission de l’UA a été dépêché à Khartoum

Moussa Faki Mahamat s’est rendu « immédiatement » au Soudan « pour engager les parties vers un cessez-le-feu », à la demande du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, informe le site d’information Anadolu.

Sénégal : la presse les yeux rivés sur le procès d’Ousmane Sonko

Au Sénégal, « Appel sans épilogue ! », affiche à ce sujet le quotidien Kritik. Il écrit que le pool d’avocats du leader de Pastef va devoir livrer « une bataille sans merci afin de sauver la tête » de celui qui est présenté comme le principal opposant au chef de l’Etat sénégalais Macky Sall.

L’Observateur donne du poids aux allusions de Kritik’ en laissant entendre qu’une menace d’inégibilité plane sur la tête de M. Sonko, reconnu coupable du délit de diffamation en première instance dans ce procès intenté contre lui par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. « Cependant, ajoute le journal, les appels du parquet et de la partie civile remettent zéro tous les compteurs ».

Affaire Achraf Hakimi, le divorce qui fait couler autant d’encre !

D’après le site 10 Sports, « Sur les réseaux sociaux, une rumeur circule comme quoi Achraf Hakimi mettrait la majeure partie de ses achats sous le nom de sa mère. Ainsi, aucun bien de valeur lui appartiendrait et son ex-femme ne serait donc pas en droit de réclamer quoi que ce soit à la mère du latéral parisien.

L’international marocain a vu sa femme demander le divorce et cette dernière comptait récupérer la moitié des biens de son ex-mari suite à cela. Or, tout serait au nom de la mère d’Hakimi qui devrait donc tout garder. »

Cependant, « Achraf Hakimi est innocent, tout a été inventé » titre le site malien Maliweb

« Omar El Adlouni, un enseignant de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle, démonte tout cela estime que l’affaire du divorce Achraf Hakimi est « une fake news » dans toute sa splendeur. « Pourquoi cette information ne peut-elle PAS être vraie ? Pour simplifier, il existe deux grands types de régimes matrimoniaux. Le régime de la communauté réduite aux acquêts : il s’agit du régime légal de la majorité des pays européens, dont la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie, pays où a résidé Hakimi pendant les 10 dernières années. Si le couple avait adopté ce régime de mariage, cela signifie tout simplement que tout ce qui a été acquis durant le mariage par l’un des époux est partagé en cas de divorce (comptes bancaires quelque soit le titulaire, biens immobiliers, etc). Le régime de séparation de biens : Hakimi aurait pu faire un contrat de mariage qui aurait stipulé qu’il sera l’unique bénéficiaire de la fortune et des biens en cas de divorce, mais sa femme serait forcément AU COURANT (vu qu’elle aurait signé le contrat devant un notaire), et il n’aurait pas intérêt à mettre sa fortune au nom de sa mère (à part s’il veut la partager avec le fisc) », explique dans un premier temps l’enseignant avant d’aller plus loin.

 Au Gabon, l’évaluation des politiques publiques, au cœur d’un opus collectif présenté à Libreville

« L’institutionnalisation des politiques publiques au Gabon et ailleurs : enjeux et perspectives». Tel est le titre de l’opus collectif édité par les Éditions Raponda-Walker, sous la codirection de Patrice Moundounga Mouity et de Steeve Nzegho Dieko, tous deux enseignants au département de Science politique de l’Université Omar-Bongo (UOB) de Libreville. Ce livre de 397 pages a été présenté le 13 avril à Libreville,

Divisé en deux parties, le livre articulé autour des actes des troisièmes JNE, regroupe des contributeurs de haut vol dont Emmanuel Abogho Biyoghe de l’UOB, Nathaniel Kitti H. de l’Université d’Abomey-Calavi (Bénin), Pregnon Claude Nahi de l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo (Côte d’Ivoire), Ndeye Astou Ndiaye de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar (Sénégal), provenant de plusieurs pays parmi lesquels le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et la France. », Informe le site Gabon rewiew.

Les syndicats du secteur de l’aviation nigériane ont annoncé un préavis de grève de deux jours à compter de ce lundi.

« Nouvelles perturbations en vue dans le ciel  du Nigéria. Les syndicats du secteur de l’aviation nigériane ont annoncé un préavis de grève de deux jours à compter de ce lundi, annonce  le site africanews ce lundi 17 avril 2023.

Les syndicats réclament une augmentation des salaires des travailleurs du secteur et protestent contre le projet de démolition des sièges des agences d’aviation à Lagos en vue de la construction d’une aérotropole ».

« Alors que le ministre de l’aviation, le sénateur Hadi Sirika, a déclaré qu’il n’était pas question de revenir sur le projet de démolition, les syndicats maintiennent qu’il n’y a pas de bureaux appropriés à Abuja pour les milliers d’employés des agences d’aviation qui se trouvent actuellement à Lagos », détaille le site.

Malgré les controverses, le Rwanda se prépare à accueillir les migrants expulsés par le Royaume-Uni

Selon le Monde Afrique, « les autorités rwandaises continuent de se préparer à recevoir les arrivants déportés de Grande-Bretagne. Depuis un an, le financement de 120 millions de livres sterling (quelque 135 millions d’euros), alloué par Londres à Kigali permet notamment de préparer, rénover et réserver certains hôtels identifiés comme résidences de transit pour les demandeurs d’asile. De nombreuses associations se sont élevées contre  la signature de l’accord controversé entre Londres et Kigali », écrit le site.

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