Revue de presse africaine de la semaine du 21-25 août 2023

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Johannesburg  (© 2023 Afriquinfos)- La revue de presse africaine de la semaine du 21-25  août 2023, est consacrée au sommet des BRICS en Afrique du Sud et à la crise au Niger.

‘’L’Algérie refusée par les Brics : pour Abdelmadjid Tebboune, un revers symbolique’’, titre Jeune Afrique.

‘’Si le rejet de la candidature algérienne était attendu, il n’en constitue pas moins un échec pour le président Tebboune, qui avait fait de l’adhésion de son pays aux Brics une priorité. C’est non. La demande de l’Algérie de faire partie des Brics n’a pas été retenue. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a annoncé ce 24 août, lors du sommet des principales économies émergentes qui se tenait à Johannesburg, l’adhésion de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis aux Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) à compter du 1er janvier 2024’’, décrypte le média panafricain.

Selon la même source, ‘’la nouvelle de la non-adhésion de l’Algérie était plutôt attendue dans la mesure où le président Abdelmadjid Tebboune avait décidé de ne pas participer à l’événement, préférant y dépêcher son ministre des Finances. Le chef de l’État algérien avait pourtant fait de la candidature de son pays l’une de ses priorités politiques et diplomatiques. L’optimisme de Tebboune était d’ailleurs tel qu’en décembre 2022, il déclarait aux médias locaux que « l’année 2023 sera couronnée par l’adhésion de l’Algérie aux Brics »’’.

‘’Six nouveaux pays vont intégrer les Brics, dès janvier’’, informe entre autre Le Point Afrique

Le média précise que : ‘’L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent le groupe qui veut gagner en influence dans le monde’’.

Et de poursuivre : ‘’Les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), réunis en sommet à Johannesburg, vont accueillir dès janvier six nouveaux membres, dont l’Iran, a annoncé, jeudi 24 août, le président sud-africain Cyril Ramaphosa. L’Iran, l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis rejoignent le groupe des pays émergents qui veut gagner en influence dans le monde’’.

‘’« L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre »’’, relate entre autre Le Point Afrique.

‘’Cyril Ramaphosa : l’Afrique du Sud aspire à des relations de coopération avec tous les pays’’, écrit Anadolu

D’après le média, ‘’le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a déclaré que son pays était neutre et qu’il ne se laisserait pas entraîner dans une compétition entre les puissances mondiales.’’

S’’’adressant à la nation dimanche soir, Ramaphosa a déclaré que son pays aspirait à des relations de coopération avec tous les pays en vue d’assurer la paix et le développement dans le monde. C’est pour cette raison que l’Afrique du Sud est membre du Mouvement des non-alignés, un forum de 120 pays qui s’abstiennent de s’aligner officiellement sur ou contre une grande puissance, a-t-il déclaré dans un discours prononcé à la veille du 15e sommet des BRICS, qui se tiendra à Johannesburg du 22 au 24 août’’, informe la même source.

‘’Sommet des BRICS : accord entre Bank of China et IDC pour investir 53 millions $ en Afrique du Sud’’, titre de son côté l’Agence Ecofin.

Le média indique qu’’’en Afrique du Sud, l’Industrial Development Corporation (IDC) a signé un protocole d’accord avec Bank of China pour un programme de financement de 10 milliards de rands (53 millions $). Les fonds seront affectés à des projets dans les secteurs des mines, de l’énergie, des infrastructures ou encore de l’agriculture, sur les cinq prochaines années.’’

‘’Selon les détails rapportés par Mining Weekly, le protocole d’accord, signé en marge du Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui se déroule jusqu’au 24 août à Johannesburg, est également destiné à formaliser le partenariat entre les deux institutions de développement. Un second protocole a par ailleurs été signé entre le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Ebrahim Patel, et le Fonds de développement de la Chine pour l’Afrique (CADF)’’, d’après la même source.

La crise au Niger

‘’Niger: le CNSP contre le retour au pouvoir de Bazoum, estime le chef de la médiation de la Cédéao’’, titre Anadolu.

D’après lesexplications du média, ‘’dans une interview accordée à la BBC en langue hausa, Abdulsalami Abubakar, l’ancien président du Nigeria et chef de la médiation de la Cédéao, est revenu sur sa rencontre avec les militaires au pouvoir à Niamey’’

‘’L’émissaire en chef de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) Abdulsalami Abubakar, a estimé que le général Abdourahamane Tiani, le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) au pouvoir au Niger, était fermé à l’idée d’un retour au pouvoir du président renversé, Mohamed Bazoum’’, affirme la même source.

Aussi le média rapporte que ‘’l’ancien président du Nigeria dit avoir trouvé le général Abdourahamane Tiani, très ouvert au cours des trois heures d’échanges qu’il a eus avec le CNSP. Cependant, les militaires nigériens sont intransigeants : ils seraient fermés à l’idée d’un retour au pouvoir du président déchu, Mohamed Bazoum, selon Abdulsalami Abubakar’’.

‘’Le général Abdourahamane Tiani « a souligné qu’ils ont déjà destitué le président Bazoum et que la question de son retour au pouvoir ne sera pas possible. Ils ont dit qu’ils ne le feraient pas, qu’ils ne ramèneraient pas Bazoum au pouvoir, mais qu’ils seront prêts à négocier sur toute autre chose », a déclaré Abdulsalami Abubakar, selon la même source’’, lit-on également.

‘’L’Union africaine suspend le Niger de ses institutions’’, informe Africanews qui détaille : ‘’L’Union africaine (UA) a annoncé mardi suspendre le Niger de ses institutions après le coup d’Etat dans ce pays et affiché une position réservée sur une éventuelle intervention militaire ouest-africaine, selon un communiqué de son Conseil de Paix et de sécurité (CPS)’’.

Le média précise que ‘’le conseil de l’organisation de 55 pays a pris cette décision après que des soldats mutins ont renversé le président démocratiquement élu du Niger le mois dernier et se sont rapidement retranchés au pouvoir, repoussant la plupart des efforts de dialogue. Le président Mohamed Bazoum, sa femme et son fils ont été assignés à résidence dans la capitale, Niamey’’.

‘’Il s’agissait de la première communication publique du Conseil depuis qu’il s’est réuni au début du mois pour discuter de la crise du Niger. Le Conseil a appelé tous les États membres et la communauté internationale à rejeter le « changement anticonstitutionnel de gouvernement et à s’abstenir de toute action susceptible de conférer une légitimité au régime illégal du Niger »’’, a rappelé la même source.

‘’Le Conseil paix et sécurité de l’UA «prend note» de la décision de la Cédéao de déployer une force et suspend le Niger’’, écrit Rfi sous un autre angle

‘’Dans un communiqué, ce 22 août 2023, le Conseil paix et sécurité de l’Union africaine (UA) déclare qu’il « prend note » de la décision de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de déployer une force en attente au Niger et demande une évaluation des implications économiques, sociales et sécuritaires de ce déploiement. Le CPS décide par ailleurs de la suspension de ce pays, où un coup d’État a eu lieu le 26 juillet, de toutes les activités de l’UA « jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel »’’, lit-on.

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