Evaluer les activités et les progrès effectués dans chaque pays en 2012 et d'en établir le prochain plan de travail sur l' amélioration de la production de chaque pays, améliorer la sécurité alimentaire, les revenus et les ressources des agriculteurs, sont entre autres les objectifs de cette réunion, conduite par le Coordonateur régional du Réseau de recherche sur le haricot en Afrique de l'Est et du Centre (ECABREN), Mathew Abrang.
Pour Madagascar, le haricot est la troisième culture vivrière après le riz et le manioc et face à l'importance des demandes sur les marchés d'exportation dont les îles de l'Océan Indien, l'Inde ou l'Europe, la production nationale, de l'ordre de 80.000 tonnes, reste encore insuffisante tant en qualité qu'en quantité, a-t-on indiqué.
Selon le ministère malgache de l'Agriculture, l'exportation de haricot a connu une certaine évolution en 1995, avec un volume d' exportation de plus de 6.000 tonnes mais a connu une régression quelques années après.
De ce fait, la relance de la production de haricot s'impose dans le pays à partir des recherches en vue de fournir aux producteurs des semences de qualité à haut rendement et qui présentent aussi des propriétés culinaires convenant aux consommateurs et à la transformation.