Le retour de l’enfant terrible

Afriquinfos Editeur
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« Je suis rentré à la demande de mon parti », a déclaré  Alexis Sinduhije à son arrivée à la permanence du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD, opposition).

Le gouvernement ne peut pas, à lui seul, trouver des solutions aux graves difficultés actuelles, a-t-il poursuivi. « Nous sommes là pour participer à la recherche de solutions. J’appelle le gouvernement à comprendre que nous ne sommes pas un ennemi, mais un adversaire. Nous souhaitons travailler pour trouver, ensemble, une solution durable. »

Ancien journaliste, le président du MSD avait fui son pays après le retrait de l’opposition des élections générales de 2010 et les violences qui s’en étaient suivies. En exil en Tanzanie, puis en Ouganda, ce farouche opposant au président Pierre Nkurunziza est rentré dans la perspective du premier dialogue politique initié dans ce petit Etat des Grands Lacs depuis plus de dix ans. Et il n’est pas le seul. Le même jour, Pascaline Kampayano, responsable de l’Union pour la paix et le développement (UPD), également en exil, a également retrouvé sa terre natale.