"Personne ne sera vainqueur si le plan échoue", a averti Mme Clinton lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre australien des Affaires étrangères Bob Carr.
"Donc la majorité des responsabilités reste au (président syrien Bashar) Assad et ses partisans et son armée à faire preuve d'un engagement au plan d'Annan en faisait taire les armes à feu et en assurant qu'ils se trouvent sur une voie vers les six points que Kofi Annan a présenté", a-t-elle souligné.
Washington souhaite voir le plan de Kofi Annan réussir, a déclaré Mme Cliton. "De façon évidente, cela ne pourra pas être le cas si tous les Syriens ne sont pas autorisés à tirer profit de la présence des observateurs de l'ONU lorsqu'ils entament leur mission".
Elle a dénoncé comme "absolument déplorables" les "intimidations, harcèlements et violences potentielles" présumés contre des Syriens qui ont rencontré et discuté avec les observateurs, ajoutant que Washington consultait ses alliés sur de nouvelles mesures à prendre à l'encontre de la Syrie.
"La responsabilité est actuellement sur le régime pour tenir tous ses engagements sous ce plan, notamment autoriser les observateurs onusiens à se déployer complètement et voyager dans l'ensemble du pays sans limite", a déclaré Mme Clinton.
"Malheureusement, le régime Assad a rompu ses engagements une nouvelle fois, même en tant que nous travaillons à aider à déployer les observateurs, nous allons préparer des mesures supplémentaires au cas où les violences continuent ou les observateurs sont empêchés à faire leur travail", a-t-elle averti.
Le président américain Barack Obama a annoncé lundi de nouvelles sanctions contre ceux accusés d'aider les gouvernements iranien et syrien à rompure ou surveiller les communications via Internet ou téléphone dans leurs pays.
