Accusé d’espionnage en Afrique : Huawei se défend et dénonce des allégations infondées

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Shenzhen (© 2019 Afriquinfos)- L’article paru le 14 août dernier par le « Wall Street Journal » et affirmant que des employés de Huawei aidaient les gouvernements Ougandais et Zambiens à espionner leurs opposants politiques, n’a évidemment pas été du goût des dirigeants de la firme basée à Shenzhen. Dans un communiqué, ils ont vigoureusement rejeté lesdites allégations jugées « infondées et inexactes ».

Après celui des Etats-Unis, un nouveau scandale d’espionnage entache Huawei, après des révélations du Wall Street Journal. Cette fois-ci, c’est en Afrique que le géant chinois aurait été impliqué dans des actions d’espionnage au profit des gouvernements ougandais, Zambien et même algérien. Dans ces pays, des employés de l’entreprise auraient été surpris en train d’intercepter des messages cryptés pour le compte des deux gouvernements dans le but d’espionner des opposants politiques. S’agissant de l’Ouganda, le nom de l’opposant Bobbi Wine a été notamment cité comme étant l’une des cibles des manipulations des techniciens du groupe chinois.

Il n’en est rien pour Huawei qui « rejette catégoriquement ces allégations infondées et inexactes du Wall Street Journal contre ses activités commerciales en Ouganda, en Zambie et en Algérie » et d’ajouter « le code de conduite professionnelle de Huawei interdit à tout employé d’entreprendre des activités qui compromettraient les données ou la confidentialité de nos clients ou des utilisateurs finaux, ou qui enfreindraient les lois en vigueur ».

L’entreprise asiatique se réserve le droit « de défendre avec vigueur sa réputation face à de telles allégations sans fondement ». Le département juridique du Wall Street Journal devrait sans nul doute avoir des nouvelles des avocats de Huawei.

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Boniface T