« La question des disparités salariales qui reste irrésolue et le blocage du salaire du mois de mai », telles sont les causes de cet arrêt de travail d’après Emmanuel Mashandari, président du Conapes. Il signale que la ministre de la Fonction publique n’a pas tenu à ses engagements lors de la rencontre de Rumonge, au sud du pays qui a permis la reprise du travail après cinq jours de grève : « La ministre avait promis que le conseil des ministres se tiendrait du 5 au 6 juin pour analyser les clauses de Rumonge. Mais malheureusement, il n’a pas eu lieu et cela montre qu’il n’y a pas de volonté pour pouvoir de résoudre cette question des disparités salariales », précise-t-il, sidéré.
M.Mashandari dénonce aussi l’attitude adoptée par le ministère de la Fonction publique en retenant la totalité du salaire de mai alors que la précédente grève a duré uniquement cinq jours. Selon lui, la loi signale qu’en cas de grève toute relation avec l’administration est suspendue y compris la rémunération : « On devait retenir uniquement le salaire de cinq jours et non pas la totalité », martèle-t-il tout en précisant que c’est de dénigrement à l’endroit des enseignants et une façon adoptée par le gouvernement pour fuir la question fondamentale en rapport avec les disparités salariales.
Il faut noter que ce mouvement de grève est entamé au moment où les élèves devaient commencer les examens de fin d’année.