le président Marzouki pourrait perdre la confiance en cas d’un gouvernement restreint

Afriquinfos Editeur
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En réaction sur le récent discours du président tunisien Moncef Marzouki suite à des perturbations sécuritaires au Nord- ouest du pays, M. Atig a indiqué que "le dernier discours du président Marzouki constitue un avis unilatéral présenté sans concertation avec la Troïka (coalition tripartite qui dirige la Tunisie).

La Troïka comporte le mouvement Ennahdha (parti du chef du gouvernement), le Congrès pour la République (parti du chef d'Etat) et le Forum démocratique pour le travail et les libertés (parti du président de l'Assemblée Constituante).

D'un autre côté, le vice-président du bloc parlementaire d' Ennahdha Walid Bannani a estimé que "toutes les hypothèses sont évocables". La troïka, a-t-il révélé à la radio tunisienne Mosaïque Fm, "a commencé son travail en se basant sur un contrat et un programme, si cela est maintenant mis en cause tout devient possible".

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Quant au secrétaire général du Congrès pour la République Mohamed Abbou, il a exprimé le soutien de son parti au président Marzouki et au contenu de son discours tout en affirmant que la Troïka a évoqué certaine questions dont la réduction du nombre des ministres, un remaniement ministériel ou encore la fusion de certains départements.

Le chef d'Etat tunisien s'est adressé vendredi soir au peuple tunisien suite à des affrontements de quatre jours entre manifestants et policiers au Nord-ouest du pays faisant plus de 250 blessés. M. Marzouki a proposé de former un "mini-gouvernement " de compétence loin du principe de quotas.