Mario Balotelli est décidément un vrai « bad boy » de l’équipe nationale italienne new look. A peine son premier but marqué dans l’Euro 2012, l’avant-centre de Man City doit de nouveau faire face à son talon d’Achille : son incapacité à se maîtriser. Après son but face à l’Irlande, le « Noir » de la Squadra Azzurra a lâché des mots que beaucoup d’observateurs du foot international ont assimilés à des insultes grossières, même si, jusqu’à présent, il n’est pas possible d’identifier les personnes visées par ce nouveau dérapage du feu follet du foot italien.
Son sélectionneur en vient à prendre avec philosophie les écarts de conduite de son attaquant. « Balotelli doit apprendre à vivre les critiques », a dit le patron de la Nazionale à son joueur. « Si on l'aime bien, ce garçon, il faut lui dire certaines vérités. Moi je le fais. S'il veut devenir un grand joueur, il doit savoir s'adapter aux difficultés », avait aussi déclaré le même Prandelli la veille d’Italie-Irlande. Ce mardi 19 juin, à la faveur d’une séance d’entraînement, le coach de l’Italie a sèchement rappelé à l’ordre l’ex attaquant de l’Inter sur son geste déplacé.
Cependant, quand sonne l’heure d’adresser des éloges au turbulent Mario, l’architecte de la Nazionale new look est presque dithyrambique. C’est ce qu’il a fait après le match décisif contre l’Irlande, en ces termes : « L`esprit d`équipe est important. Tous courent pour l’équipe. Même Mario. Il est entré sur le terrain et a fait ce qu’on lui a demandé. Il lui manque juste de sourire, mais on ne peut pas travailler ça, cela doit être spontané. C`est un peu un corps étranger dans l`équipe. Il est comme ça. Mais dans le fond, c’est un garçon en or ».
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