A cette occasion, le ministre congolais a déclaré que toutes les embarcations naviguant sur les cours d'eau congolais devraient désormais compter autant de gilets de sauvetage que de passagers à bord. Pour lui, cette campagne entre dans le cadre du programme d' assainissement des conditions de navigation sur le fleuve et sur les lacs congolais.
L'année dernière, plus de 200 personnes ont trouvé la mort dans des naufrages survenus sur le fleuve Congo et ses affluents, a affirmé jeudi un responsable de la Régie des Voies aériennes.
"Nous pouvons comprendre qu'en cas de naufrage il y ait peut être des pertes matérielles. Des marchandises qui se perdent, le bateau lui-même qui fait un échouement. Mais nous devons sauver l' essentiel c'est-à-dire la vie humaine. Voilà la pertinence de cette campagne qui impose à tous les armateurs de détenir des gilets de sauvetage", a expliqué M. Kalumba.
Les armateurs congolais ont jusque là allégué qu'ils ne trouvaient pas sur le marché congolais suffisamment des gilets de sauvetage pour équiper leurs embarcations.
Le ministre congolais des Transports a indiqué que pour assurer la fourniture du marché congolais en gilets de sauvetage, le gouvernement a signé un protocole d'accord avec les Etablissements GTL. L'entreprise a déjà importé 3.000 pièces.
Désormais, a lancé M. Kalumba, "aucune embarcation ne peut quitter le port d'attache s'il ne justifie du nombre de gilets équivalent au nombre de personnes à bord".
Il a fait savoir que les premières sanctions seront appliquées aux commissaires fluviaux.
"Si nous trouvons un bateau qui quitte son port d'attache sans le nombre de gilets équivalent au nombre de personnes à bord, la première sanction s'appliquera d'abord sur le commissaire fluvial", a-t-il conclu.