Conformément aux décisions du Président de la République, le désengagement et l’adaptation du format de la force se poursuit avec cette semaine le désengagement complet du GTIA 3 et la réduction du groupement aéromobile avec le départ de six hélicoptères. Parallèlement, les opérations de sécurisation se poursuivent dans le pays.
Le 29 avril 2013, lors d’une opération des forces spéciales visant à poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes et à traquer ceux qui pourraient encore se cacher dans les environs de Tin Zaoueten, un véhicule léger a sauté sur un engin explosif. Le caporal-chef Stéphane Duval, du 1erRPIMa est décédé. Deux de ses camarades ont été blessés puis évacués par hélicoptères vers l’ACA de Tessalit, puis Bamako. Ils ont rejoint la France. Leurs jours ne sont pas danger.
Au centre, du 25 avril au 02 mai, les éléments français du GTIA 2 ont conduit une opération d’envergure dans la région de Telatai à 150 kilomètres au nord de Gao. L’opération Akello, a engagée plus de 500 militaires français et maliens. Elle avait pour objectif de reconnaître sur près de 450 kilomètres les différents Oueds du grand Gao afin de poursuivre l’affaiblissement des groupes terroristes. Cette opération n’a donné lieu a aucun contact avec l’ennemi mais a permis la découverte de deux caches d’armes (plus de 110 obus, près de 5000 munitions de petit calibre et un pick uparmé) et la relève de deux engins explosifs improvisés (IED).
Simultanément, le dernier élément de l’escadron d’aide à l’engagement (EAE) a quitté Tombouctou, désormais sous la responsabilité du contingent Burkinabé pour se reployer à Gao où se concentre désormais la majorité du dispositif français au Mali.