Plusieurs dirigeants africains hyper pressés de travailler à nouveau avec Trump comme 47è dirigeant américain

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Le président Rwandais Paul Kagamé et le Président américain Donald Trump (DR)

Lomé (© 2024 Afriquinfos)- Vu les précédents pas très glorieux entre Donald Trump et l’Afrique lors de son premier mandat à la tête des Etats-Unis, on aurait pu penser que les dirigeants du continent traîneraient le pied pour lui adresser leurs félicitations. Mais aussitôt que la réélection du fantasque milliardaire a été confirmée, ils sont nombreux à avoir réagi. Et indiqué être prêts à collaborer avec son Administration.

Avec l’imprévisible Donald Trump, il vaut mieux être dans ses bonnes grâces que de partir du mauvais pied avec lui. C’est visiblement ce qui a dicté la prompte réaction des dirigeants africains après la victoire du candidat républicain à l’élection américaine ce 6 novembre. C’est Faure Gnassingbé le président togolais qui a donné le ton en adressant ses félicitations au 47ème Président des États-Unis souhaitant un nouveau dynamisme dans les relations en leurs deux pays: ‘Cette nouvelle ère nous offre l’opportunité de consolider le partenariat entre nos deux pays, fondé sur des valeurs communes de paix, de progrès et de respect des droits humains’, a-t-il écrit.

‘Vives félicitations au président élu Donald Trump pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine […]. Que ce nouveau mandat soit porteur de paix et progrès!’, a de son côté écrit le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo.

Alassane Ouattara n’est pas du reste: ‘Toutes mes félicitations et mes voeux de succès au Président élu des Etats-Unis d’Amérique, Donald Trump. Je me réjouis de poursuivre, avec lui, le raffermissement des liens historiques d’amitié et de coopération ainsi que le partenariat stratégique entre nos deux pays», a posté le Président ivoirien sur le réseau social X.

La réélection de Donald Trump a été l’occasion pour le Roi Mohamed VI du Maroc de la féliciter mais aussi de rappeler que le dirigeant américain avait, lors de son premier mandat, reconnu la « marocanité » du Sahara occidental. «Le Maroc et les États-Unis sont « unis par une alliance historique et un partenariat stratégique qui ont résisté à l’épreuve du temps », a estimé le roi, pour qui cette relation est « une force motrice au service de la paix, de la sécurité et de la prospérité au Moyen-Orient, en Afrique et au-delà ». Et de rappeler queles États-Unis « ont reconnu la pleine et entière souveraineté du Royaume du Maroc sur l’ensemble de son Sahara (…) un acte mémorable dont le peuple marocain sera à jamais reconnaissant ». Dans un contexte de « défis régionaux et mondiaux de plus en plus complexes », le Maroc « sera, plus que jamais, un véritable ami et un allié fidèle des États-Unis », a promis le souverain du Royaume Chérifien.

La RDC entend elle aussi, renforcer son partenariat avec les États-Unis. C’est ce qui ressorts du message de félicitation de Felix Tshisekedi: «Au nom du peuple congolais et en son nom propre », le chef de l’État congolais s’est déclaré « prêt à collaborer » avec celui qu’il considère comme le prochain président des États-Unis, soulignant l’importance de « renforcer le partenariat stratégique » entre Washington et Kinshasa, dans un contexte de relations bilatérales marquées par la coopération diplomatique et économique».

Cet empressement des dirigeants africains à féliciter Donald Trump tranche avec le peu d’intérêt que ce dernier accorde à l’Afrique. Le continent était totalement absent du débat de la présidentielle américaine. Avec l’élection du candidat républicain, des changements sont à envisager, notamment en ce qui concerne les financements en direction des pays africains dans divers domaines. Lors de son premier mandat, Donald Trump, n’a pas hésité à en supprimer plusieurs.

Boniface T.