L’AIE estime la demande de pétrole à 0,8 million de barils par jour (mbj) en 2013 contre 0,9 mbj en 2012, et la croissance économique mondiale à 3,6% pour 2013.
Elle explique ainsi la baisse de la demande de pétrole en 2012 et 2013 du fait de la combinaison d’une hausse des prix (20% sur le mois de juillet 2012) et de taux de croissance qui ne décollent pas.
Mais surtout c’est la baisse de la demande des Etats-Unis et de la Chine, qui représente les deux tiers de la demande globale, qui pèse sur les cours : « étouffe davantage la prévision de la demande », selon l’AIE.
C’est la quatrième fois que l’AIE reconsidère ses prévisions de demande de pétrole depuis le début 2012.
Cette baisse des prévisions devrait affecter les pays producteurs mais la demande totale du brut dans le monde augmente tout de même, passant de 89,6 mbj en 2012 à 90,5 mbj en 2013. Cette demande globale est, en effet, principalement tirée par les pays émergents.
Les cours de l’or noir devraient, en outre, restés stables au cours des prochains mois du fait de tensions diplomatiques avec l’Iran au sujet de son programme nucléaire, ce qui devrait influer sur les cours et compenser la compression de la demande.
Le cours serait donc remonté à 110 dollars (soit 83 euros) suite aux tensions et à l’espoir des investisseurs de voir intervenir les banques centrales pour soutenir l’activité économique.
Le pétrole devrait bien rester l’or noir du continent africain, du moins pour le moment.