Les pays africains s’accordent sur les étapes clés pour la gestion des déchets électroniques

Afriquinfos Editeur
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Le Forum panafricain soutenu par l'ONU sur les déchets électroniques a également adopté un "Appel à l'action", qui définit des domaines prioritaires pour améliorer la gestion écologiquement rationnelle des déchets électroniques en Afrique.

Dans ses remarques de clôture, le directeur exécutif du Ponds des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) Achim Steiner a déclaré que gestion des déchets électroniques, et d'autres types de déchets, est essentiel pour la transition vers une faible émission de carbone, économe en ressources de l'économie verte.

"L'avenir des technologies propres, des produits high-tech et la transition vers une économie verte peut en partie dépendre sur le renforcement du recyclage des déchets électriques et électroniques afin d'assurer un approvisionnement régulier et rationnel de ces métaux spéciaux pour ces industries du 21ème siècle", selon M. Steiner.

Steiner a souligné ces taux de recyclage de certains métaux des déchets électroniques – connue comme des métaux des terres rares – peuvent être aussi bas que 1% en dépit de ces métaux étant cruciaux pour les composants hybrides des batteries des voitures électriques aux aimants dans les éoliennes.

Dans un communiqué conjoint publié après la réunion, les représentants de 18 Etats africains, les Nations Unies, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les universités ont décidé de développer leurs systèmes nationaux pour améliorer la collecte, le recyclage, le transport, le stockage et l'élimination des déchets électroniques.

Les participants ont souligné le fait que les activités de recyclage et de valorisation doivent passer du non réglementé, le secteur informel où les risques sanitaires et environnementaux sont élevés, à un système plus réglementé en utilisant des normes de recyclage internationales.

Ils ont noté que beaucoup du recyclage des déchets électroniques qui se déroule en Afrique d'aujourd'hui se produit sur une base informelle très souvent sur les sites d'enfouissement ou décharges sauvages.

La réunion, qui visait à renforcer les partenariats et la collaboration aux efforts visant à lutter contre les menaces des déchets électroniques aux niveaux national et transfrontière ont convenu d'augmenter les activités de sensibilisation sur les risques environnementaux et sanitaires liés à une mauvaise gestion des déchets électroniques.

La réunion qui a été organisée par le Secrétariat de la Convention de Bâle et le PNUE avec le soutien du Kenya et les entreprises du secteur privé tels que Dell, HP, Nokia et Philips ont également convenu de promouvoir le potentiel du secteur pour les emplois verts et le développement économique.