Cet indépendantiste sahraoui, fervent défenseur des droits de l’homme, était soupçonné d’avoir eu un rôle dans les violences qui avaient entraîné la mort de 11 membres des forces de l’ordre marocaines. Lui, tout comme les autres personnes arrêtées suite à l’événement, avait déclaré avoir subi de nombreuses tortures dans le but de lui faire avouer son implication. Les poursuivis, 24 au total, avaient donc été condamnés sans preuve, sur la seule base d’aveux extorqués.
Naama Asfari, par l’intermédiaire de son avocat et de sa femme, a décidé de porter plainte contre le Maroc. Il espère faire la lumière sur les circonstances de l’arrestation des sahraouis et faire condamner les personnes impliquées dans ces violences.
Les plaintes ont été déposées auprès du Comité contre la torture de l’ONU et auprès de la justice française.
Cet élan de résistance poussera-t-il les autres inculpés à le rejoindre ? Les plaintes aboutiront-elles ? Nous le sauront sûrement prochainement.
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