L'étude fait ressortir que "10% seulement des femmes travaillant dans la fonction publique appartiennent à la catégorie A (niveau cadre) cependant que 82% sont dans la catégorie C (échelon d'exécution)". Aujourd'hui, avec la politique de discrimination positive en faveur des femmes, ces dernières occupent plus de 4% des postes électifs, notamment au sein du parlement et des collectivités locales.
Le parlement mauritanien a voté en 2006 une loi introduisant un quota minimum de 20% sur toutes les listes électorales pour les législatives et les municipales. Ce qui avait conduit à l'élection, en 2007 de 27 femmes sur 151 parlementaires, soit 18% de l'effectif des deux chambres. Par ailleurs, 30% des sièges des conseils municipaux sont occupés par des femmes et plus de 15% des membres du gouvernement mauritanien actuel sont également des femmes. En 2009, la Mauritanie est devenue le premier pays arabe à avoir nommé une femme à la tête de sa diplomatie.
