Les artisans ont également voté massivement pour le maintien des négociations avec les employeurs. "Le vote reflète clairement la volonté des travailleurs du secteur sucrier et leur détermination à protester contre ce qui est injuste en vue de trouver un accord juste", a commenté Ashok Subron, syndicaliste et porte-parole du Panel conjoint de négociations (JNP). "Ce n'est pas un exercice de vote ordinaire. C'est un vote de défiance et de révolte dans l'industrie sucrière. Les résultats sont une indication quant à l'ébullition qui peut faire irruption à n'importe quel moment. Nous écrivons l'histoire avec ce vote en faveur de la grève et nous démontrons que nous pouvons nous exprimer dans le calme à travers les urnes. Ce mouvement se poursuivra avec le même pacifisme", soutient le syndicaliste.
Selon M. Subron, en cas d'échec des négociations, le processus vers la grève va se poursuivre avec le vote par les travailleurs des champs.
Par ailleurs, le JNP a écrit à l'Union européenne pour dénoncer ce qu'il qualifie de changement d'attitude inacceptable des usines sucrières face aux règles établies pour le financement de la réforme sucrière. Les syndicalistes refusent de renoncer à leur droit de grève, condition imposée par l'organisation patronale pour un retour à la table des négociations.