Cette décision survient après de vives protestations de la classe syndicale dont le dernier en date ce même jour s'est traduit par l'arrestation de 21 membres du confédération syndicale.
Le ministre Shakeel Mohammed a décidé d'accorder du temps aux syndicalistes pour soumettre des contre-propositions aux amendements qu'il avait proposé d'apporter.
Le ministre a précisé qu'il "n'a pas l'intention d'enlever le droit de grève aux travailleurs".
"La loi fait provision pour que le ministre propose une médiation mais les parties peuvent aussi dire qu'elles ne souhaitent pas en avoir recours. Dans ce cas, il suffirait de préciser que cette proposition se fera à votre demande", explique Shakeel Mohamed.
Il a aussi rassuré les syndicalistes qu'il ne devraient pas rechercher la permission du tribunal des relations industrielles pour faire un vote sur une proposition de grève.
De leur côté les syndicalistes ont soumis une première ébauche de contre-propositions aux amendements proposés par le ministre du Travail en attendant de revenir plus en détail en début d'année prochaine.
L'accord trouvé mardi a désamorcé une situation qui commençait à s'envenimer avec l'arrestation de 21 syndicalistes de la General Workers Federation qui manifestaient devaient le Parlement pour que le ministre ne présente pas ses amendements.
