L'île de l'océan Indien occupe le même classement que l'année dernière et maintient également sa 54e place sur le plan mondial.
Derrière Maurice, le Rwanda 3e en Afrique reste à la 63e place au niveau mondial. On notera que les Seychelles qui sont notés pour la première fois se classe 4e sur le plan africain et 76e au plan mondial.
Selon le rapport, Maurice a des "institutions publiques relativement solides et transparentes, avec des droits de propriété clairement définis, une forte indépendance de la magistrature, et un gouvernement efficace". Le pays se classe 40e sur le plan mondial dans cette catégorie.
Les établissements privés sont qualifiés de hautement responsables, et le secteur privé mauricien, qui se classe 13e, respecterait les normes de vérification, de comptabilité et de protection des investisseurs.
L'infrastructure du pays est également considérée comme étant bien développée par rapport aux normes régionales, en particulier le port, le transport aérien et la téléphonie fixe.
A Maurice, "les normes de santé sont également impressionnantes, comparées à celles des autres pays subsahariens". Le marché des biens et services sont qualifiés d'efficaces, et occupe la 27e place sur le plan international, selon le WEF.
Toutefois, le rapport souligne que des efforts sont encore nécessaires en matière d'éducation, car "le taux de scolarisation reste faible à tous les niveaux, et le système éducatif du pays est de qualité médiocre".
"Au-delà des faiblesses pédagogiques, le marché du travail pourrait être rendu plus efficace", estime le rapport, qui critique également la "sévère pratique d'embaucher et de licencier ".
Par ailleurs, les salaires ne sont pas déterminés avec souplesse, ce qui réduirait "l'incitation à la création d'emplois dans le pays", indique le rapport.
