Sur le même sujet
- Deux trafiquants de drogue colombiens interpellés par les forces de sécurité togolaises à l’aéroport de Lomé présentés à la presse
- Maurice : Un Mozambicain condamné à 20 ans de prison pour trafic de drogue (13/8/2013)
- Maroc: Et les 6.000 prisonniers marocains en Espagne, on en fait quoi ? (13/8/2013)
Quelque 3 472 délits de drogues ont été enregistrés l'an dernier, ce qui correspond à une baisse de 7% par rapport à 2011. Dans l'ensemble, le taux de délits concernant le trafic de drogues sur une population de 1 000 personnes était estimé à 2,7 l'année dernière.
Le taux le plus élevé avait été enregistré en 2007, lorsqu'il avait atteint un pic de 3,5, toujours sur 1 000 individus. Pas moins de 67% des crimes de drogues en 2012 concernaient le gandia (marijuana) et 14% l'héroïne. La consommation de tranquillisants et de sédatifs était, elle, estimée à 8%, soit exactement le même taux que celle de buprénorphines (Subutex).
En termes de volumes saisis, on note une baisse de 33% de la quantité de gandia. Néanmoins, quelque 67 000 plants de gandia ont été déracinés par la brigade antidrogue en 2012, soit 7 000 de plus qu'en 2011.La quantité de saisie d'héroïne a été quintuplée. Le nombre de pilules de buprénorphine (Subutex) saisies a baissé de 71% alors que les tranquillisants, eux, ont enregistré une hausse de 3,7%.
Dix-neuf cas d'importation de drogues ont été recensés l'année dernière, soit cinq de plus qu'en 2011. Le nombre de « cas » de trafic de drogue est, lui, resté plutôt stable, passant de 191 en 2011 à 190 l'an dernier. Plus spécifiquement, les affaires de trafic de gandia ont connu une chute de 63% et celles pour trafic d'héroïne, de 8%. Sur le volet de la consommation et de la possession de drogues, 1 367 cas concernant la marijuana ont été enregistrés en 2012. Le nombre de cas concernant l'héroïne est pour sa part estimé à 393, contre 196 et 197 pour, respectivement, les sédatifs et le buprénorphine (Subutex).