Les employés réunis au sein du Front commun des syndicats du transport (FCST) demandent une rencontre avec le Premier ministre Navin Ramgoolam pour discuter des "inconvénients" de cette loi et la tenue des rassemblements régionaux dans diverses régions du pays.
Votée début juillet, la loi n'a pas encore été promulguée mais les employés du transport sont d'avis qu'elle comporte pour un grand nombre de chauffeurs employés de "nombreux inconvénients".
Selon Haniff Peerun, président du Mauritius Labour Congress ( MLC), auquel est affilié le FCST, "le gouvernement prônerait la répression au lieu de la prévention et la centaine d'employés de l' industrie du transport réunis hier à Port-Louis, une table ronde doit être de mise afin de discuter des "lacunes" que comporte le permis à points.
Ils ont débattu sur les nombreuses décisions à prendre en vue de "désamorcer la situation".
Parmi les mesures envisagées : une rencontre avec le Premier ministre Navin Ramgoolam afin de lui exposer leurs griefs. Une lettre dans cette optique a été déposée au bureau de ce dernier hier, en début d'après-midi.
Outre l'organisation des rassemblements régionaux dans diverses régions pour alerter l'opinion publique, le front commun propose en cas de non-négociation, "la désobéissance civile" afin d'alerter les autorités compétentes sur la situation.
Ces décisions prises à l'unanimité seront adoptées dans un mois si rien de concret n'est réalisé afin d'améliorer la situation ou encore pour entamer des discussions. Le permis à points prévoit que chaque conducteur bénéficie d'une banque de 15 unités d'infraction (15 points épuisables) à mesure que les infractions sont commises. 19 infractions, allant de l'usage du téléphone portable à la conduite dangereuse, ont été ciblées et tablées selon un barème allant de deux à dix points. L'excès de vitesse de plus de 50 km/h coûtera six à huit points.