Il a affirmé qu'une étude avait été lancé pour permettront d' établir une stratégie à long terme et aider les Mauriciens à s' habituer à un régime pauvre en sel, sachant que l'OMS recommande une moyenne de 3 à 5 grammes de sel par jour.
200 personnes ont été sélectionnées à travers l'île pour cette étude, la première du genre. Des échantillons de ce panel de personnes seront collectés jusqu'au 6 juin puis analysés selon des critères aléatoires.
"Les Mauriciens aiment bien les achards, les confits et d' autres aliments dont les préparations demandent une grande quantité de sel", a expliqué le Dr Deelchand.
Parmi les principales sources de sel dans l'alimentation, le Dr Deelchand cite en premier lieu les plats préparés et la restauration rapide, puis, l'ajout de sel aux mets servis à table, et en dernier lieu, le pain.
Selon lui, une étude menée aux États-Unis démontre qu'en mangeant du pain l'on consomme plus de sel.
Le sel a un effet direct sur l'hypertension et les maladies cardio-vasculaires.
Les bénéfices d'une réduction de la consommation de sel seraient équivalents aux bénéfices d'une réduction de la consommation de tabac.
Cette étude à Maurice se fait avec la collaboration du Baker IDI Heart & Diabetes Institute d'Australie et le National Public Health Institute de Finlande.
Les premiers résultats pourraient être disponibles vers fin juin. Le ministère mène en parallèle une autre étude intitulée National Nutrition Survey, visant à déterminer les habitudes alimentaires des Mauriciens.