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Greenpeace a envoyé une lettre aux autorités mauriciennes pour affirmer que son soutien au projet britannique de parc marin aux Chagos était sujet au fait que le droit de retour des anciens habitants de ces îles était inaliénable, écrit l'hebdomadaire Week- End.
Greenpeace avait fait une demande au gouvernement mauricien pour que le SY Rainbow Warrior puisse entrer en rade de Port-Louis du 12 au 14 octobre prochain en marge d'une tournée dans l'océan Indien. La demande avait été rejetée du fait de "l'appui inconditionnel accordé par Greenpeace aux autorités britanniques dans le projet controversable de créer un parc marin protégé dans l'archipel des Chagos".
Maurice avait justifié ce refus en accusant Greenpeace d'avoir choisi de "fermer les yeux sur l'excision illégale de l'archipel des Chagos par le Royaume-Uni à partir du territoire de la République de Maurice, en dépit de la large reconnaissance internationale, y compris de l'Union africaine, du Mouvement des non-alignés et le Groupe des 77 et de la Chine, de la souveraineté de la République de Maurice sur les Chagos".
Par ailleurs, Greenpeace rappelle qu'elle a toujours maintenu que Londres a "commis un terrible mal historique contre les Chagossiens" et qu'elle soutient leur retour inconditionnel dans leur terre natale.
L'archipel des Chagos, composé de 55 îles, se situent au sud des Maldives et à l'est des Seychelles. Les habitants autochtones de l'archipel sont déportés vers Maurice et les Seychelles entre 1966 et 1973.