Si le sucre, un des piliers économiques de Maurice, était exclu du panier de référence, le taux de croissance serait de 3,3%, au lieu de 3,6% comme prévu plus tôt, ajoute le rapport.
Cette révision à la baisse a été rendue nécessaire en raison de facteurs négatives notées dans différents secteurs, expliquent les économistes du Bureau.
La production de sucre ne sera finalement que de l'ordre de 410 000 tonnes, ce qui entraîne une croissance négative de 7,0%, après une croissance positive de 3,5% en 2011, lorsque la production de sucre était 435.310 tonnes.
De leur côté, les industries manufacturières ne devraient croître que de 1,0%, un taux inférieur à la croissance de 2,2% enregistrée en 2011. Le textile devraient connaître une décroissance de 2,7% après la forte croissance de 8,0% en 2011, selon les données des exportations pour les huit premiers mois de l'année.
Par ailleurs, les activités des entreprises orientées vers l' exportation devraient croître de 0,6% très loin de la croissance de 8,4% de l'année dernière.
La tendance baissière suit le secteur de l'investissement qui devrait se contracter de 0,7% en 2012 suite à la faible croissance de 0,3% en 2011. Les investissements du secteur privé diminueraient de 3,3% en 2012 comparativement à une croissance de 1,9% en 2011.