Maroc/Manifestation pour des libertés individuelles

Afriquinfos Editeur
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L’affaire a provoqué un tas d’indignations  et une grande mobilisation  dans le pays, en faveur  de la défense des libertés. Au début du procès, se sont tenus des rassemblements dans les grandes villes du pays. A Casablanca,  un millier de personnes se sont retrouvées au centre-ville, après la rupture du jeûne. «Portez une jupe n’est pas un crime», telles étaient les inscriptions qu’on pouvait lire sur les pancartes que brandissaient les manifestants. Houria, une jeune fille,  accompagnée de  sa famille, affirmait : «On ne va pas rester silencieuse, nous, les femmes du Maroc, avons envie d’être libres, et on veut se mettre en robe, si on en a envie».

 L’agression d’un homosexuel,  la condamnation de deux hommes pour s’être embrassés à Rabat, selon Najwa, ces réprimandes ne sont pas propices au pays. «Ce sont des comportements intégristes étrangers au Maroc. Et on n’a jamais connu de tels interventionnistes dans les libertés des gens et dans les libertés individuelles».

Aziz lui, accuse le gouvernement  d’être responsable de tels actes.  «Le parti islamiste qui est en place est contre les libertés individuelles. Il faut que l’Etat se montre capable d’assurer la liberté de tout le monde», a-t-il déclaré.

Les artistes ainsi que les partis politiques s’étaient mobilisés. Hanan Rehab, membre du bureau politique du  parti socialiste (USFP) soutient que le Maroc est un pays libre. «Le Maroc est un Maroc de diversité, de tolérance  et de liberté. Nous sommes tous égaux ici au Maroc. Il n’y a pas de place, ni pour le terrorisme, ni pour la haine, ni pour l’inégalité», a-t-il déclaré.

Face à une opinion conservatrice, échaudée par les récents sujets de mœurs, ‘’dignité et tolérance‘’ sont les maîtres-mots des rassemblements pour la défense des libertés individuelles.

I.N.