Lors d'une présentation exposée devant le groupe parlementaire Authenticité et Modernité (PAM) à la chambre des représentants, M. Haddad a fait valoir les spécificités et les potentialités économiques des différentes régions qui dévoient être correctement exploitées afin de hisser le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales, selon la même source.
"La vision 2020 table sur une stratégie nationale qui vise la promotion des différentes stations touristiques, en préservant leur entité, leur spécificités et les ressources naturelles dont elles sont dotées. Aussi, la vision table sur la mise en oeuvre d'un programme structurel au niveau de chaque région permettant de renforcer et de consolider son dynamisme économique", a-t-il fait savoir.
La concrétisation de cette ambition implique, selon le ministre, que la vision 2020 s'inscrit dans un cadre repensé et renouvelé, fondé sur deux axes majeurs, notamment une nouvelle structure de gouvernance, à même d'apporter la dynamique et le leadership nécessaires, et une démarche intégrée de développement durable, respectueuse de notre environnement et de notre authenticité socioculturelle.
Cette vision aura également comme objectif de poursuivre le processus de régionalisation avancée dans lequel le Maroc s'est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires qui présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse critique nécessaires pour un positionnement à l'échelle internationale.
Quant aux enjeux auxquels le secteur fait face, M. Haddad qui considère l'animation comme étant "le maillon faible" du tourisme, a relevé la nécessité de créer et de programmer des cycles d'animation, de congrès et de présentations socioculturelles permettant d'améliorer l'attractivité du secteur tout en prolongeant la période de séjour. Il a également signalé l'obligation de poursuivre l'aménagement et la mise à niveau des stations balnéaires lancées dans le cadre du programme "Azur 2020".
Le secteur du tourisme, première source de devises, est le premier contributeur dans la balance des paiements et le deuxième secteurs en termes de participation à la création de richesse nationale, avec 8% du PIB en 2011, toujours selon la même source.
