Economia Digital vient de publier une étude qui révèle une tendance très insolite. Les flux migratoires de travail semblent s’inverser entre l’Espagne et le Maroc.
Le Royaume se développe
Depuis que le roi Mohamed VI a lancé un plan de modernisation de la ville de Tanger avec notamment la construction d’autoroutes et le développement de trains à grande vitesse, le Maroc a gagné en attractivité. Un projet qui a développé les emplois dans la région, attire les travailleurs étrangers et incite de plus en plus les marocains à rester sur leurs terres au lieu de vouloir migrer en Europe.
L’attrait des travailleurs espagnols
Mais plus encore, ce développement attire maintenant les travailleurs étrangers qualifiés et surtout ceux du sud de l’Espagne qui sont fortement touchés par un chômage qui tourne autour de 30% de la population.
Effectivement, les projets développés nécessitent une main d’œuvre possédant des compétences spécifiques et les espagnols détiennent ses compétences mais ne peuvent pas les mettre à contribution dans leur pays. Ainsi pour tous ces espagnols en quête de perspectives professionnelles, le Maroc représente un nouvel Eldorado.
Si les travailleurs espagnols se multiplient au Royaume, c’est également dû au fait que ceux-ci n’ont pas besoin de visa pour entrer sur le territoire. Ils travaillent ainsi sans permis de travail pour la plupart, simplement en faisant des allers retours en Espagne afin d’éviter d’être dans l’illégalité et de pouvoir toucher le chômage dans leur pays.
C’est également le niveau de vie plus accessible qui attire les espagnols. Même s’ils gagnent des salaires moins élevés au Maroc, le faible coût de la vie leur permet de vivre plus décemment.
Au total, le Maroc compterait 5000 travailleurs espagnols illégaux.
Le retour des marocains
L’amélioration de la situation économique du pays pousse également les marocains qui ont migré à revenir sur le territoire. De nouvelles perspectives d’emploi, l’ouverture de nombreuses écoles, etc… autant d’améliorations qui font que les marocains n’ont plus besoin de quitter leur pays pour travailler et éduquer leurs enfants.
