Maroc: Mohammed VI en tournée dans la Corne de l’Afrique pour une 1ère fois

Afriquinfos
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Rabat (Afriquinfos 2016) – Sa majesté  Mohammed VI  est en tournée depuis ce mardi en Afrique de l’Est selon un communiqué du ministère de la Maison royale. Un déplacement qui va successivement  conduire  le Roi dans trois  pays de cette région de l’Afrique avec pour but, la conquête de nouveaux marchés et une recherche de soutien pour la réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine.

Le Royaume chérifien ne cesse d’élargir son offensive diplomatique et économique sur le continent africain. Mohamed VI a débuté ce mardi une mini-tournée au Rwanda, en Tanzanie et en Éthiopie, la première visite officielle du roi dans la Corne de l’Afrique, a en outre précisé le communiqué précité.

Au cours de ces visites officielles, le monarque marocain qui se fera accompagner d’une forte délégation d’hommes d’affaires, entend explorer de nouvelles opportunités économiques dans ces pays de l’Afrique subsaharienne. Et ce d’autant que le souverain marocain a fait du co-développement et du partenariat gagnant-gagnant entre son Royaume et le reste de l’Afrique, l’une des priorités de son règne.

Avec cette première visite royale dans cette partie de l’Afrique, le roi Mohamed VI illustre bien que sa vision pour l’Afrique ne concerne pas qu’une seule partie du continent. Surtout que le Rwanda, la Tanzanie et l‘Éthiopie font figure de modèles en termes d’essor économique et de croissance en Afrique.

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Mais, au-delà de ces considérations économiques, la tournée du roi marocain cache un autre objectif: engranger des soutiens dans sa quête de réintégrer l’Union africaine.

Le 23 septembre dernier, en effet, le Royaume a officiellement exprimé sa volonté de rejoindre la grande “famille institutionnelle” africaine, trente-deux ans après qu’elle l’a quittée pour contester l’entrée au sein de l’UA de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) – ou encore Sahara occidental. Un dossier sensible sur lequel Rabat n’entend pas plier l’échine.

Cependant, sa réintégration ou non au sein de l’UA doit être énoncée au cours d’un vote de la Commission de l’Union africaine.

BELLA EDITH