Ce message est aussi affirmé par le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le général Yamoussa Camara.
Les forces maliennes appuyées par les forces nigériennes effectuaient un contrôle de zone sur l'axe Menaka-Ansongo, et c'est precisement à Idelimane, à moins de 50 km d'Ansongo, que l'un des vehicules a subi cette explosion de mine.
Ces deux disparus portent donc à 66, le nombre de militaires maliens tombés sur le champ d'honneur depuis les affrontements de Konan en janvier jusqu'à aujourd'hui, si l'on se réfère au bilan humain fourni par le directeur de la Dirpa, Lt colonel Souleymane Maïga, qui avait annoncé en debut de semaine, un total de 63 morts, puis est intervenu le decès d'un bléssé en milieu de semaine alourdissait à 64 morts. Le 12 mars 2013, un camion d'entretien de la société téléphonique Orange avait aussi sauté sur une mine aux environs de Gao.
"Ceci demontre la nature de guerre asymétrique dans lequel les terroristes fortement harcelés et éprouvés sont engagés. Avec son lot d'explosion d'engins explosifs improvisés, de voitures piégées, d'attentats suicides. D'ailleurs un kamikaze qui tentait de s'infiltrer à partir du pont de Wabari a été tué par l'armée malienne, le mercredi dernier", a expliqué un officier de l'armée malienne joint au téléphone à Gao.