"L’opération est en cours (…), elle progresse avec des résultats qui sont tout à fait remarquables. Elle n’est pas achevée et il faut laisser le temps au temps, laisser chacune des phases se dérouler correctement", a indiqué mercredi matin sur Europe 1 M. Ract-Madoux, fraîchement rentré du Mali.
"Je crois que l’Adrar des Ifoghas a été déjà principalement vérifié et qu’il reste d’autres parties du Mali qui doivent faire l’objet de l’attention de nos soldats, un peu plus au sud, notamment la région de Gao", a-t-il ajouté, laissant entendre que les troupes françaises risquent d’être redirigées dans cette région où les djihadistes semblent être de retour.
Egalement interrogé sur la mort récente d’Abou Zeid, l’ancien chef d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), tué fin février par l'armée française dans le massif des Ifoghas, M. Ract-Madoux a estimé qu' "Aqmi a surtout perdu son sanctuaire, beaucoup de ses combattants et sûrement quelques chefs".
"Aqmi est affaibli et c’était un des objectifs de l’opération", a conclu le haut gradé français.
Le 6 mars, le président français François Hollande avait déclaré que la France amorcerait le retrait des troupes du Mali dès le mois d'avril, mais que la "phase ultime" de l'intervention "allait durer encore tout le mois de mars".
