Mali : La junte décide le report de la Convention nationale, les rebelles touareg annoncent la fin d’opérations dans le nord

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Agenda

mai 2024
L M M J V S D
 12345
6789101112
13141516171819
20212223242526
2728293031  

Le report a été décidé après consultations avec la majorité des parties participant à une réunion préparatoire tenue mercredi au Prytanée militaire de Kati.

Les différentes parties souhaitent une meilleure préparation matérielle de la rencontre dans une démarche participative qui puisse rassembler l'ensemble des forces vives du Mali, a indiqué le CNRDRE dans un communiqué, ajoutant que la nouvelle date de la Convention nationale serait annoncée de commun accord avec l'ensemble des sensibilités concernées.

Entretemps, les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), groupe rebelle touareg au Mali, a annoncé la fin de ses opérations militaires dans le nord du pays, a-t-on confirmé mercredi soir du commandement des forces armées maliennes à Bamako.

- Advertisement -

Dans un communiqué placé sur son site internet, le MNLA "décide unilatéralement de proclamer la fin des opérations militaires à compter du jeudi 5 avril à minuit GMT".

Cette décision a été prise "suite à la libération complète du territoire de l'Azawad et compte tenu de la forte demande de la communauté internationale, notamment du Conseil de Sécurité des Nations Unies, des Etats-Unis, de la France ainsi que des Etats de la Sous-région".

Le MNLA "invite les Etats de la Sous-région et la communauté Internationale à garantir le peuple de l'Azawad contre toutes agressions du Mali, dit le communiqué datant du 4 avril.

Trois jours après la mise en exécution des sanctions de la Communauté économique des Etats de

l'Afrique de l'ouest (Cedeao) à l'encontre du Mali, la situation reste stable car la panique ne s'empare plus de la capitale malienne.

Pour rappel, la Cedeao a mis en application son embargo économique, financier et diplomatique sur le Mali, afin que la junte militaire quitte le pouvoir pour le rendre aux civils.

Face à ces sanctions, les appréciations des uns et des autres varient, mais tous espèrent que la situation ne va pas se dégrader.

Après les précipitations et ruées des premier et deuxième jours dans les stations d'essene, la vie quotidienne est revenue à la normale, à en juger la stabilité qu'on a constatée à travers la ville de Bamako. On n'a constaté aucune file de rang dans les stations d'essence, tandis que les produits de première nécessité sont disponibles et les habitants les achètent aux prix habituels.