Mali : Demander maintenant le départ ou le maintien du gouvernement relève de la farce

Afriquinfos Editeur
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Cette réaction de la CSM à travers un communiqué fait suite à une déclaration du Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR, front anti-putsch, ndlr) en date du mardi 24 juillet dernier.

Dans ce communiqué, la CSM a "rappelé que les familles fondatrices de Bamako avaient réuni la classe politique et la société civile dimanche dernier pour prôner la retenue, le désintéressement et le règlement de tous les différends politiques et sociaux dans le cadre des concertations nationales (dont ils devenaient les garants moraux) avec le Haut conseil islamique et le Réseau des communicateurs traditionnels".

"Ladite rencontre s'est tenue à l'initiative des femmes leaders, une initiative saluée par les principaux regroupements politiques que sont la CSM, la COPAM (Coordination des organisations patriotiques du Mali, pro-putsch, ndlr), IBK Mali 2012, le FDR, l'ADPS (Alliance des Démocrates Patriotes pour la Sortie de crise, ndlr) entre autres", précise le communiqué.

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Pour rappel, la CSM souligne qu'elle a "choisi une position médiane qui met le Mali au centre de toute discussion ou négociation en vue de sortir le pays de cette situation qui prévaut".

Par ailleurs, dans un autre communiqué rendu public ce même mercredi par des femmes, on note ceci :  "les femmes du Mali démentent formellement avoir demandé la démission du gouvernement. Cela est une information tendancieuse de nature à saboter les initiatives". Celles-ci (c'est-à-dire les signataires de ce 2è communiqué) ont également rappelé ladite rencontre tenue le dimanche dernier  et  "salué" ses "conclusions".

De son côté, le ministre malien de la Communication de la poste et des Nouvelles technologies, Hamadoun Touré, a souligné ce même mercredi que son gouvernement a  "déployé d'énormes efforts depuis sa mise en place, en dépit de nombreuses difficultés".