Luanda (© 2025 Afriquinfos)- La collaboration entre les secteurs privés américains et africains était au cœur du discours de Mahmoud Youssouf, discours prononcé lors de l’ouverture du Sommet des affaires États-Unis–Afrique à Luanda (22 au 25 juin 2025).
Devant plus de 2.000 dirigeants gouvernementaux et du monde économique, ainsi que d’autres délégués, le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, a déclaré que l’UA considère la collaboration entre les secteurs privés américains et africains comme un tournant décisif dans la quête d’une prospérité partagée.
Des Chefs d’État, ministres, hauts responsables gouvernementaux et chefs d’entreprise américains et africains participent au Sommet à Luanda, en Angola. Le président de la CUA (Commission de l’UA) a réaffirmé l’engagement de l’Afrique en faveur d’un partenariat audacieux et égalitaire avec les États-Unis.
Il a plaidé en faveur de partenariats égalitaires qui s’écartent du modèle d’aide précédent et adoptent une approche commerciale, déclarant: «Nous ne cherchons pas à obtenir de l’aide, mais nous construisons plutôt des solutions co-créées».
Ali Youssouf a souligné qu’avec 1,3 milliard d’habitants, des ressources abondantes et un essor de l’innovation, l’Afrique est prête à connaître une croissance transformatrice. De l’agroalimentaire en Afrique de l’Ouest à la fintech en Afrique de l’Est, l’UA soutient le développement porté par le secteur privé dans toutes les régions.
Le président a également souligné que des secteurs stratégiques tels que l’industrie manufacturière, le numérique, l’énergie et l’agro-industrie sont ouverts aux investissements américains. Le Forum du secteur privé de l’UA, la législation relative aux PME et aux startups, ainsi que sa stratégie numérique, posent les bases d’une prospérité inclusive et durable.
Il a également souligné que des secteurs stratégiques tels que l’industrie manufacturière, le numérique, l’énergie et l’agro-industrie sont ouverts aux investissements américains.
Le Forum du secteur privé de l’UA, la législation relative aux PME et aux startups, ainsi que sa stratégie numérique, posent les bases d’une prospérité inclusive et durable. Il a conclu en déclarant: «Ce sommet ne doit pas être un simple sommet ; il doit être un appel à l’action. Ensemble, marchons sur le chemin de la prospérité, avec l’unité, la détermination et l’Agenda 2063 comme guide».
Le Sommet des affaires États-Unis–Afrique promeut la coopération économique et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique, en mettant l’accent sur la promotion d’une croissance économique durable et inclusive. En réunissant des dirigeants de gouvernements, d’entreprises et de la société civile, ce sommet offre une plateforme pour discuter des enjeux et des opportunités clés des relations entre les États-Unis et l’Afrique, favorisant ainsi la croissance et le développement des deux côtés.
V. A.