Cet atelier est organisé conjointement par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Projet d'Appui au Cycle Electoral à Madagascar (PACEM), l'Office du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme (OHCDH), le Centre des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC) et la CENIT.
« Les Forces de l'Ordre et de Sécurité ont un rôle à jouer maintenant et auront davantage un rôle important à jouer dans les jours et semaines à venir en matière de maintien de l'ordre dans le respect des droits de l'homme et la préservation des libertés individuelles et collectives, de protection des biens publics et privés dans un contexte d'élections», a indiqué la coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Fatma Samoura, lors de l' ouverture de l'atelier.
« Nous avons besoin de protéger l'intégrité du processus électoral dans son ensemble dans le respect des droits et la dignité attachés à l'homme et aux institutions», a quant à elle, mentionné la présidente de la CENIT, Béatrice Atallah.
« L'élection que nous allons entreprendre puisse servir de bon exemple pour les pays frères qui nous regardent en ce moment. Une issue pacifique sera à l'honneur de tout un chacun. Le contraire serait préjudiciable à notre image», a-t-elle continué.
Durant trois jours, les forces de l'ordre et de sécurité malgaches issus de l'armée, de la gendarmerie et de la police nationale venant des 22 régions de Madagascar, aborderont entre autres, les aspects juridiques et opérationnels du processus électoral, les instruments internationaux des droits de l'Homme ratifiés par Madagascar et le maintien de l'ordre et la gestion des foules en période électorale.
A l'issue de l'atelier, il est attendu que ces officiers soient mieux outillés pour sécuriser le déroulement des élections dans un climat apaisé et respectueux des droits et des libertés, a indiqué la CENIT.
Notons que le premier tour de l'élection présidentielle mettra en lice 33 candidats et se tiendra le 25 octobre prochain.
