La date du 18 octobre correspond à la fin du délai de 60 jours donné par la Troïka de la Communauté de développement de l'Afrique Australe (SADC).
Le 17 août dernier, le Sommet de la Troïka, tenu à Maputo, Mozambique, a décidé d'évaluer les conditions et mesures sécuritaires relatives au retour de cet exilé politique dans son pays natal, a-t-on confirmé.
Marc Ravalomanana serait dans le pays afin de participer à l' élection présidentielle au mois de mai 2013, a-t-on précisé.
Son retour au pays est décrit dans l'article 20 de la feuille de route pour la sortie de crise malgache, signée le 17 septembre 2011.
Selon cet article, la transition devra permettre à tous les citoyens malgaches en exil pour des raisons politiques de rentrer à Madagascar sans conditions, y compris Monsieur Marc Ravalomanana et la transition devra fournir la sécurité à tous les exilés malgaches rapatriés.
Plusieurs tentatives ont été effectuées par le camp Ravalomanana mais l'autorité de transition actuelle a utilisé les gros moyens pour empêcher son retour au pays en avançant que l' arrivée de Ravalomanana n'apporterait pas l'apaisement espéré en période de transition.
Une crise politique a déclenché à Madagascar suite à une opposition entre l'ancien président et l'ancien maire de la capitale devenu le président de la transition actuel, Andry Rajoelina, en décembre 2008.
Des manifestations de rue ont duré pendant près de trois mois et Ravalomanana s'est exilé en Afrique du sud après avoir remis le pouvoir à un directoire militaire, qui l'a donné ensuite à Rajoelina en mars 2009.
Des Accords ont été signés pour sortir Madagascar de cette crise, entre autres cette feuille de route qui préconise dans son article 20 le retour au pays sans conditions des exilés politiques, avant la tenue des diverses élections.