Reboza Julien a ajouté que « les efforts du ministère ne suffisent pas pour atteindre cet objectif qui est décrit dans l' Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) mais il en faut la coordination et l'union des forces et des actions venant de chaque partenaire nationale et internationale pour arriver à cette fin ».
Afin de protéger l'eau, Reboza Julien a indiqué que le ministère a adopté une stratégiev isant à travailler avec les grandes entreprises et industries dans le secteur des mines et de l'exploration comme le Sheritt (pour l'exploitation de nickel et cobalt dans l'est) et QMM (exploitant de l'Ilménite dans l'extrême sud de la grande île), pour que ces dernières ne détruisent pas les nappes phréatiques malgaches.
Le représentant de l'organisation non gouvernementale (ONG) WaterAid à Madagascar, Lovy Rasolofomanana, a affirmé quant à lui, que « pour atteindre les objectifs de 65% dans l'OMD, d'autres ministères doivent porter leur aide au ministère de l'eau, à savoir, celui dela santé, de l'éducation nationale, celui de l' aménagement du territoire ainsi que celui de l'environnement car les actions sont interdépendants.
Pour les trois ans à venir, plus de 5 millions d'habitants seront encore à alimenter en eau potable, a précisé Lovy Rasolofomanana.
Selon les chiffres du PNUD, environ7 personnes sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable et 4 ménages sur 10 sont privés d' assainissement. Au niveau national, en 2009, le taux est de 42,1% dont 56,2% en milieu urbains et 38,15% en milieu rural.
En ce qui concerne la célébration de la journée mondiale de l' Eau, une grande marche de 6 km a été effectuée dans la ville d' Antananarivo, la capitale malgache, dont le thème accordée pour cette année est « la gestion de l'eau, atout pour la santé ».
Notons que Madagascar dispose d'un important potentiel de ressources aussi bien en eaux souterraines qu'en eaux de surface pérennes. Les chiffres indiquent les ressources sont estimées à 355 milliards de m3 d'eaux de surface et 140 milliards de m3 d' eaux souterraines qui sont inégalement réparties sur le territoire et surtout très insuffisamment exploitées.