Il s'agit, pour mémoire, de la première victoire dans l'histoire de la compétition, d'un club tunisien face à Al Hilal à Oum Dorman.
Les Espérantistes ont entamé, en force, la première période optant pour une haute pression dans les derniers mètres de la défense d'Al Hilal. Ce qui a permis une précoce occasion à toute première minute du jeu, sauf que Youssef Msakni a raté la cage du gardien soudanais.
Le même Msakni a réussi, deux minutes plus tard, à ouvrir le score en faveur de l'Espérance suite à une passe décisive de son coéquipier Yanick Njang en pleine surface de préparation soudanaise.
A la lumière d'une forte résistance espérantiste au niveau de l'axe centrale de la défense, les Soudanais optèrent pour les renversements latérales et les pénétrations dans les deux couloirs de l'Espérance, dans une tentative d'arriver au gardien tunisien Ben Chérifia afin d'égaliser le score.
L'état immaitrisable de la pelouse a relativement empêché les Espérantistes à bien gérer leurs combinaisons offensives laissant la voie aux soudanais qui, habitués de ces conditions, ont amplifié leur assauts sans pour autant menacer sérieusement l'arrière garde tunisienne.
Les dix dernières minutes de la première période avaient eu du "KO" en faveur de l'Espérance de Tunis, avec une occasion en or de doubler la mise, mais le Camerounais Njang a loupé bizarrement le ballon à quelques centimètres du poteau gauche soudanais.
La formation tunisienne a rejoint les vestiaires avec un avantage d'un but qui aurait son poids en or dans le cas d'une victoire espérantiste au Soudan, dans l'attente du deuxième épisode dans environ 15 jours à huis clos à Tunis.
A la reprise du jeu pour les 45 dernières minutes, la formation tunisienne s'avère plus attachée à la victoire grâce à une meilleure répartition sur le terrain. Ce qui a paralyser l'entre jeu d'Al Hilal qui a échoué à relier ses départements défensifs et offensifs.
En progressant dans la 2e période du jeu, les Soudanais commencèrent à récupérer de plus en plus son rythme misant tant sur le "speed " de ses deux ailiers que les balles arrêtés.
Face à cette situation, les Espérantistes jouèrent la carte des contres outre l'arme incontournable des tirs notamment celui de Wajdi Bouazzi à la 58e minute passé de justesse au-dessus de la transversale.
Le public soudanais aurait dû attendre la 61e minute du jeu pour voir une sérieuse occasion de but pour AL Hilal à l'issue d'un tir d'environ 30 mètres, arrêté par le gardien tunisien.
Jusqu'à 20 minutes du sifflet final de l'arbitre algérien Jamel Haïmoudi, l'Espérance de Tunis resta toujours présent dans la surface soudanaise. Et ce, grâce la décision du coach tunisien d'engager un milieu défensif afin de permettre à son arrière droit Harrison Afful de renforcer l'offensive.
Lors du "money time" (dernières dix minutes), le coach tunisien de l'Espérance manifesta sa volonté de rejoindre Tunis avec une précieuse victoire en engageant le jeune et rapide milieu de terrain, Mohamed Ali Slama (80e) dans l'objectif de perturber davantage les calculs de son homologue serbe d'Al Hilal, Michou.
Malgré les dangereuses tentatives d'Al Hilal lors des deux dernières minutes, les Tunisiens ont brillamment réussi leur difficile déplacement au Soudan reportant une victoire des plus précieuses quant à la qualification à la finale. Ce n'est cependant qu'un premier épisode en attendant le verdict définitif dans deux semaines à Tunis.
