Cette quatrième édition est axée sur la thématique des "aires marines protégées et lutte anti braconnage".
La gestion des ressources naturelles, a rappelé Jean Pierre Agnangoye, secrétaire exécutif du Réseau des aires protégées d'Afrique centrale (RAPAC), est devenue l'une des priorités reconnues par les gouvernements de la sous-région.
Selon lui, bien que la gestion des ressources naturelles faisse l'object de nombreuses conventions et déclarations au niveau international, force est de constater qu'un grand fossé subsiste entre l'adoption de ces conventions et déclarations et leur mise en oeuvre.
Le ministre gabonais en charge des Eaux et forêts, Gabriel Tchango, a précisé que ces assises offrent l'opportunité d'apprécier les efforts entrepris par les pays en faveur de la convention de la biodiversité, notamment en ce qui concerne la conduite des stratégies et plans d'actions nationaux en matière de gestion durable des aires protégées d'une part, de lutte contre le braconnage d'autre part.
Selon le programme des travaux, une proposition des mesures à prendre sera faite à la fin des travaux pour assurer une meilleure représentativité et une gestion durable des aires maritimes protégées en Afrique centrale.
Les journées des Aires protégées d'Afrique centrale (JAP), qui sont organisés par le RAPAC tous les deux ans, prévoient à chaque fois des actions à mener dans chaque pays membres et une manifestation sous-régionale dans un pays membres désigné.
