L’heure du sacre où jamais pour Drogba et les Ivoiriens ?

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

La Côte d’Ivoire est au pied du mur. Elle a le devoir sportif de démontrer à la grande famille du football africain qu’elle a les capacités de tenir la dragée haute à ses principaux concurrents, à la grande fête du football africain en janvier prochain, en l’absence de l’Egypte (septuple champion d’Afrique), du Cameroun (vainqueur à quatre reprises de la Can) et du Nigeria (double vainqueur de la Can et plusieurs fois mondialiste). 

Instant décisif pour Drogba et les siens

 Equipe à l’ossature formée essentiellement de joueurs généralement titulaires dans les grands championnats occidentaux, la Côte d’Ivoire peine toujours à faire ses grandes preuves sur le continent noir avec « sa génération Drogba ».

- Advertisement -

Mise à part la finale disputée et perdue par cette génération face à l’Egypte (en 2006), elle n’a plus rien servi à ses supporters irréductibles. En 2006, à la faveur de la première Coupe du monde disputée par les Ivoiriens, beaucoup d’analystes avaient absout les lacunes des Eléphants par la quête d’une cohésion et d’une expérience au haut niveau qui étaient toujours en cours dans l’effectif ivoirien. Quatre années plus tard, à la faveur de la Can et du Mondial 2010, l’effectif des Champions d’Afrique 1992 n’a connu que de légères modifications… Les résultats n’ont pas pour autant suivi.

Les analystes de 2006 qui avaient pris fait et cause pour les Eléphants ont vite fait de déchanter ! Les coéquipiers de Didier Drogba, 4ème de la Can 2008, ne parviendront même pas à l’étape des demi-finales de la Can 2010. La même année, l’équipe nationale ivoirienne traînera ses lacunes défensives et offensives datant de 2006 ( !!!) au Mondial en Afrique du Sud. Une somme d’erreurs non toujours corrigées qui n’ont fait engranger à la « génération Drogba » qu’une distinction de « vice-champion d’Afrique 2006 », en l’espace de près de dix années de vivre ensemble et surtout en dépit des professionnels de premier rang dont elle dispose.

Toutes choses qui appellent un bémol dans les mises que l’on peut faire sur les bonnes prestations de la bande à Didier Drogba lors de la 28ème Can. Contrairement aux apparences, les jeux sont ouverts dans cette compétition. Les favoris annoncés ont de fortes chances de subir la détermination et l’envie de vaincre et de s’imposer des nouveaux venus à l’évènement sportif le plus médiatisé d’Afrique.

Afriquinfos