Le chef de l’opposition mauricienne Navin Ramgoolam a été désigné mardi 12 novembre nouveau Premier ministre de cet archipel de l’océan Indien, après la victoire éclatante de sa coalition aux élections législatives du dimanche 10 novembre 2024. Il a prêté serment ce 13 novembre pour son 3è mandat à la tête de la Primature mauricienne sur fond de défis sociaux à relever.
M. Ramgoolam, un ancien médecin et avocat, a été Premier ministre à deux reprises: de 1995 à 2000 puis de 2005 à 2014. Il est le fils de Seewoosagur Ramgoolam, qui a conduit l’île Maurice à l’indépendance en 1968. MM. Ramgoolam et Jugnauth sont membres de dynasties qui ont dominé la politique mauricienne depuis l’indépendance obtenue du Royaume-Uni en 1968. Le Premier ministre indien Navendra Modi a été le premier dirigeant étranger à féliciter publiquement M. Ramgoolam, qui est d’origine indienne, dès lundi 11 novembre 2024.
Le chef de l’opposition mauricienne Navin Ramgoolam a revendiqué mardi la victoire de sa coalition aux élections législatives dans cette nation insulaire de l’océan Indien, après que le Premier ministre sortant Pravind Kumar Jugnauth a reconnu sa défaite.
Navin Ramgoolam, chef du Parti travailliste âgé de 77 ans et ancien Premier ministre, a déclaré à ses partisans que l’Alliance du changement, qu’il menait pour les législatives, avait remporté une victoire écrasante à l’issue du scrutin qui s’est tenu dimanche 10 novembre 2024. ‘J’espère que PKJ (le Premier ministre sortant Pravind Kumar Jugnauth, ndlr) va bientôt démissionner. Il a été battu 60-0’, s’est félicité M. Ramgoolam devant une foule de partisans réunis dans sa circonscription. Chose faite depuis ce 12 novembre 2024.
« Le pouvoir du peuple est plus fort qu’une dictature », a-t-il encore relevé. A l’issue de ces élections, 60 députés ont été élus sur l’île Maurice et deux autres sur l’île Rodrigues. Les huit sièges restants sont alloués par la Commission de surveillance électorale pour assurer l’équilibre dans la représentation communautaire. ‘Nous allons vers une défaite, et c’est encore plus clair que l’Alliance Lepep (qu’il dirigeait pour les législatives) va vers une grande défaite pour l’ensemble’, avait élégamment concédé P. K. Jugnauth à la presse.
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