Le Maroc améliore sa préparation de la COP22 à Bonn

Afriquinfos
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Le président du Comité de pilotage de la COP22 et ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar, et la Secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), Christiana Figueres, ont signé lundi l’accord de siège, marquant l’engagement officiel du Maroc pour l’organisation de la 22ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à Marrakech (COP22) en novembre 2016.

L’objectif principal de cette réunion est le nerf de la guerre, en l’occurrence les 100 milliards de dollars à mobiliser d’ici 2020. Il est nécessaire de «convenir d’une feuille de route prévisible et concrète en vue de mobiliser les 100 milliards de dollars à l’horizon 2020», a rappelé le chef de la diplomatie marocaine. Cette  conférence de Bonn sur le changement climatique a également pour objectif de préparer la tenue de la COP 22 prévue au Maroc en novembre.

Pour ce rendez-vous mondial en Afrique, les acteurs s’accordent sur la nécessité de mettre sur pied un fonds au bénéfice du continent et des pays en développement, au titre de la justice climatique.

En attendant, les acteurs de l’environnement réunis actuellement en Allemagne ont la responsabilité de procéder au suivi des textes paraphés par les chefs d’État et de gouvernement il y a 5 mois dans la capitale française, lors de la COP 21. En clair, ils doivent faire des propositions pour concrétiser l’accord global au-delà de la ratification État par État.

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La responsable climat de l’ONU Christiana Figueres a, pour sa part, souligné le leadership du Maroc en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Elle a également mis l’accent sur l’engagement dudit pays en faveur des énergies renouvelables, lequel s’est traduit récemment par la mise en service du grand complexe solaire Noor-Ouarzazate au sud du Maroc.

Au regard du contexte international favorable et malgré les différents débats sur la responsabilité de la pollution et les réparations conséquentes, Figueres se montre optimiste. «Vous voulez savoir pourquoi je pense qu’on va maintenant aller très vite? C’est parce que ça y est, les menaces ont été prises au sérieux», s’est-elle réjouie. Le premier pacte universel visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre a été adopté le 12 décembre 2015, et signé par 177 États.

Bella EDITH