Séville (© 2025 Afriquinfos)- Alors qu’ils prenaient part à la 4e Conférence internationale des Nations Unies sur le financement du développement, les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) représentés par leurs Ministres des Affaires étrangères, ont salué le rôle clé joué par le Maroc pour le développement de l’Afrique.
A Séville, le premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a adressé, au nom des dirigeants du Mali, du Burkina Faso et du Niger, une déclaration à l’assistance dans laquelle il a, à nouveau dénoncé les conséquences d’un « terrorisme imposé » aux pays du Sahel. Il a dressé un constat alarmant : des infrastructures éducatives détruites, des centres de santé incendiés, des économies asphyxiées, et des populations civiles prises en otage.
Une situation qui nécessite pour les pays de l’AES de prendre leur destin en main et de nouer des partenariats stratégiques.
C’est là qu’intervient le royaume chérifien qui a tendu la main au Mali, au Burkina Faso et au Mali, à travers notamment l’Initiative Royale Atlantique, visant à désenclaver les pays du Sahel en leur offrant un accès stratégique à l’océan Atlantique. C’est en reconnaissance à cet important appui que les chefs de la diplomatie des pays de l’AES ont, à Séville, rendu hommage au Roi Mohammed VI.
Le Ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré a, qualifié l’Initiative d' »aubaine » pour les quatre pays enclavés (Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), en ce sens qu’elle leur permettra d’intégrer le marché international. Son homologue malien a pour sa part salué la contribution du Maroc en matière de stabilité politique et de transformation économique, proposant un modèle de coopération Sud-Sud qui répond aux attentes concrètes des pays africains. Qu’il s’agisse de la formation de cadres, de l’appui à l’industrialisation ou de l’intégration logistique, les projets marocains ont toujours été conçus avec et pour les pays bénéficiaires. Le ministre burkinabè, M. Karamoko Jean-Marie Traoré, a quant à lui, salué cette cohérence stratégique, en rappelant que les premiers projets intra-africains initiés par un pays africain ont vu le jour sous l’impulsion du Royaume : « L’Initiative Royale visant à faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique est en phase avec les besoins de nos pays en termes de développement, dans la mesure où elle nous permet de sortir de la continentalité et d’être en connexion avec le marché international », a-t-il soutenu.
S.B.