PARIS (© 2016 Afriquinfos) – Des Chefs d’Etat du continent noir se mettent de plus en plus à l’écriture ces derniers mois ou années. Une floraison de plumes qui concerne plus de vieux loups de la politique africaine que les jeunes loups montés au pouvoir, parfois dans des conditions peu démocratiques.
Pas étonnant de voir des Chefs d’Etat se servir de leur plume pour «exposer leur politique ou leur vie». Pour Denis S. Nguesso, il est question de protéger l’environnement du bassin du Congo. Il a déjà à son actif, au total, neuf ouvrages référencés (hors recueils de discours).
La majorité des œuvres des chefs d’Etat africains en exercice se présente sous la forme d’une autobiographie. En exemple, l’on peut citer des ouvrages comme, «Ce que je veux pour…» d’Alpha Condé, ou encore «Pourquoi les dragons d’Asie ont-ils pris feu ?», d’Alassane Ouattara. Ainsi, le Tunisien Béji C. Essebsi prévoit sortir son ouvrage très prochainement (novembre 2016) intitulé, «Tunisie: la démocratie en terre d’islam», pour adresser un message à la classe politique française et à ses polémiques sur l’islam.
Jeunes Présidents non fanatiques d’écriture
Dans cette course à l’écriture, les plus «jeunes» Présidents du continent sont en revanche en retrait. A cette différence près que Macky Sall a écrit un ouvrage intitulé « La Tyrannie du développement », en 2014, tandis que Faure Gnassingbé, Patrice Talon ou encore Mahamadou Issoufou restent absents dans les librairies…
Rachel Komi