L’Algérie préconise la primauté du dialogue politique sur toute intervention militaire en Syrie

Afriquinfos Editeur
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"L'Algérie appelle, aujourd'hui plus que jamais, la communauté internationale à encourager et à soutenir les parties syriennes à engager un processus politique de sortie de crise au service de la paix, de la stabilité du pays, de la cohésion et du progrès du peuple syrien frère", indique un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, cité par l'agence APS.

"L'Algérie a exprimé, comme elle l'avait fait par le passé, son refus de toute intervention armée dans un pays souverain en dehors des normes du droit international", souligne le communiqué. En tant que pays avant-garde dans l'élaboration et l'adoption en 1997 de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, l'Algérie fait de "l'illicéité de l'utilisation de cette arme de destruction massive une limite qu'aucun Etat ne pouvait franchir". "L'Algérie a, de nouveau, réaffirmé sa position de principe sur l'utilisation des armes chimiques et vigoureusement condamné l'usage constaté en Syrie, où des civils innocents ont perdu la vie (…)

Le recours à de telles armes est illégal et immoral quels qu'en soient les auteurs et le lieu", dénote un communiqué du ministère à l'occasion de la réunion de la Ligue arabe tenue le 27 août au Caire. Intervenant lors de la réunion des pays arabes, le représentant de l'Algérie, Nadir Larbaoui, a appelé toutes les parties à prendre conscience du caractère sensible de la situation à travers le suivi du travail du groupe d'enquête de l'ONU, à un moment où aucun élément probant ne permettait de préjuger des responsabilités ou d'identifier les auteurs des crimes.

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