Un projet va être mis en œuvre avant la fin de l’année 2016 et s’étendra sur une période de trois ans, selon une responsable de l’institution financière. Ledit projet aura donc pour objectif d’aider cette organisation sous-régionale à faire face aux différentes contraintes qui ont empêché la pleine application du protocole qui régit son marché commun. Selon, la même source, la BM, a identifié les contraintes que chaque pays, compte tenu de ses spécificités, doit surmonter pour participer à l’intégration dans la région.
Il y a notamment le manque d’intégration des politiques régionales dans les politiques nationales. Mais, malgré la signature du Protocole du Marché commun de l’EAC en 2010, la libre circulation des biens et des services n’est pas totalement effective dans la région.
Par ailleurs, la Banque mondiale appelle les pays membres de l’EAC, précisément, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Soudan du Sud et le Burundi à atteindre le cap des économies d’échelle à travers l’intégration régionale. Le siège de l’EAC se trouve à Arusha en Tanzanie, et la région de l’Afrique de l’Est couvre une superficie de 1,8 million de km² avec une population d’environ 132 millions, et dispose d’importantes ressources naturelles.
Bella EDITH