Salim Meghni, un jeune marocain passionné de randonnée solitaire vient de bouleverser la communauté scientifique. Il se promenait dans l’Atlas lorsque, photo à l’appui, il a fait une découverte incroyable. Il y a quelques mois, au petit matin, il observe un animal dans l’Atlas marocain qu’il prend en photo. Il croit d’abord qu’il s’agit d’un léopard, avant de se rendre compte que ce n’était pas le cas.
Le jeune homme raconte avoir eu la chance de sortir son téléphone avant que l’animal ne le repère. Ceci lui a permis de prendre quelques clichés inédits. Il affirme que, lorsque l’animal l’a repéré, il est parti en faisant de grands bonds, les plus grand qu’il lui a jamais été donné d’observer. Le reste de la matinée, il a tenté en vain de retrouver l’animal. De retour chez lui, il effectue quelques recherches et découvre qu’il a photographié un serval.
L’animal était pourtant considéré comme disparu de l’écosystème marocain. La communauté scientifique a donc pris un maximum de précautions avant de valider cette photographie : ils ont localisé le lieu de la photo, écouter le témoignage de Salim afin d’en vérifier l’authenticité, et examiné le cliché afin de s’assurer qu’il a bien été pris avec l’appareil du jeune homme. Ces précautions ont permis d’authentifier la photo et de divulguer une information sûre. La joie a alors éclaté dans la communauté scientifique marocaine, pour qui cette découverte s’apparente presque à un miracle. Depuis plusieurs années, on considérait en effet que le serval avait disparu de la région.
Le serval descend du même ancêtre que le lion, d’après des études ADN. Toutefois, il constitue une lignée à part. Il possède un cou relativement long, et des oreilles longues et larges, ce qui lui permet d’entendre et de voir au-dessus des hautes herbes de la savane. En moyenne, un serval vit 20 ans. Les femelles mettent bas deux ou trois fois par ans une portée de deux ou trois petits. C’est un mammifère qui privilégie les petites proies (rongeurs, lapins, oiseaux, grenouilles, damans et antilopes naines) : 90% de ses proies pèsent moins de 200 grammes. Il s’agit d’un redoutable chasseur qui réussit plus de la moitié de ses tentatives, tandis que les autres félins ne réussissent en moyenne qu’un assaut sur dix. Cette capacité hors du commun, il la doit à sa vitesse de course qui peut atteindre 80 km/h, ses sauts de quatre mètres de long et un de haut, et sa capacité d’attente (il est capable de rester immobile pendant 15 minutes à écouter les yeux fermés les proies situées aux alentours).
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