Le gouvernement togolais a gratifié les Eperviers d’une somme de 15 millions de fcfa chacun, pour saluer leur qualification obtenue dimanche dernier face aux Panthères du Gabon. Ce montant correspond à une prime de qualification qui sera répartie au prorata de la participation de chaque joueur aux quatre rencontres qui ont précédé la qualification togolaise (les allers-retours des matches Kenya-Togo et Togo-Gabon). Cette gratification prend aussi en compte les membres de l’encadrement des Eperviers. Cette somme s’ajoute aux trois millions de prime de victoire versée à l’effectif togolais et son encadrement à l’issue de Togo-Gabon du 14 octobre dernier.
Ce geste gouvernemental met donc définitivement fin à un début de différend entre les joueurs et les autorités togolaises. Dimanche dernier, en conférence de presse d’après-match, le capitaine des Eperviers, Emmanuel Adebayor, avait déclaré que « l’Etat togolais ne fait pas assez d’efforts pour bien préparer les rencontres de son équipe fanion». Le joueur de Tottenham avait même poussé le bouchon de la contestation un peu plus loin, en menaçant indirectement de ne pas jouer la phase finale de la Can 2013. « Je peux me passer de ces primes de qualification et de victoire, mais beaucoup de jeunes joueurs en ont besoin », avait-il dénoncé. Vendredi dernier, les Eperviers et le Premier ministre togolais s’étaient séparés sans un compromis autour du montant de leurs primes de qualification ; l’exécutif togolais avait proposé aux joueurs de les retrouver après le rendez-vous contre le Gabon, quel que soit le résultat obtenu, pour discuter du sujet.
Le bras de fer joueurs-autorités autour des primes ressurgit de façon cyclique dans ce pays chaque fois que l’équipe nationale senior togolaise composte son billet pour une compétition internationale. Ce type de différend avait atteint son faîte lors du Mondial 2006, la première phase finale de Coupe du monde disputée par les Togolais.
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